La passion de Michael Yates pour le travail du bois est née de l’accessibilité du bois, sa présence bien palpable et l’espoir que ses efforts allaient durer. Mais quand sa grand-mère lui a demandé de construire son cercueil, la stabilité du chêne est entré en collision avec cette conversation sur la mort et son inévitabilité… En dépit de sa peur initiale et la résistance sur le sujet (résistance inébranlable liée à notre culture de la mort), Yates a finalement accepté de construire le cercueil de sa grand-mère et a commencé le vrai travail de construction d’une véritable relation avec la vie, la mort et le bois….

Le témoignage en vidéo

C’est un moment fort je trouve que de se confronter à la relation avec ces proches sur ce sujet très délicat qu’est la mort. On peut en rire, au final, cela nous arrivera tous, n’importe quand… mais c’est un sujet sensible car il touche l’absence de l’autre dans un monde où l’on est en potentielle quasi-présence avec tout le monde (on m’a déjà envoyé des e-mails et sms inquiets vu que je n’avais pas tweeté ni publié d’article depuis plusieurs jours… comme si la présence numérique était le pouls de la vie physique!).

À la fin, ce qui compte et ce qui reste, ce sont les gestes que l’on a accompli pour les autres, c’est aussi comme cela que perdure notre existence au travers de la « mémoire » des autres.




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