Hello 🙂

On commence la journée avec un peu de lecture grâce à Joanie Ritchie qui a écrit une étude sur la typographie et la mise en page des textes sur le web. Le but de cette étude est d’obtenir des directives design sur le sujet. Un texte sur un site web vise à afficher des informations et sera optimal si il peut être rapidement et facilement lu par les utilisateurs. Au travers de deux aspects de la lisibilité (la police et la mise en page), on y découvre que Sheedy, Subbaram, Zimmerman et Hayes (étude de 2005) suggèrent que la police Verdana est plus lisible sur écran que l’Arial, le Georgia et le Times New Roman. Cette recherche suggère également que l’utilisation du gras augmente la lisibilité et l’italique la diminue. On y découvre aussi que l’utilisation d’empattements ont montré des résultats contradictoires… Autant de petites informations bonnes à savoir quand on utilise chaque jour des typos sur un écran.

Typographie, lisibilité et mise en page pour le web

(télécharger le PDF)

Sur la base de ces résultats, il en sort des recommandations pour les designers afin de les aider à choisir leurs polices et la mise en page (55 caractères par ligne, aligement des paragraphes à gauche, hauteur de ligne de 1,5…). Evidemment, tout ceci ne sont que des recommandations et j’invite chacun à avoir un regard critique sur toutes les recommandations que l’on peut recevoir au fil du temps 🙂

bonne lecture ! 🙂

source

 




2 commentaires

  1. Si on regarde le champ d’étude de ce papier publié en automne 2013, la première chose qu’on constate est qu’il résume des papiers antérieurs. Or, ces dernière années, le plus gros changement sur le web en ce qui concerne la typographie et la lisibilité est l’arrivée des webfonts.

    La lisibilité ne peut jamais être une simple question de caractères — telle caractère est plus lisible que telle caractère. Entre en compte la force du corps — sans exagérer une force plus importante sera plus présente et plus lisible qu’une force réduite. Entre en compte aussi les facteurs habituels [interligne, approche, les marges et les blancs…]. Et le simple fait qu’une police qu’on est habitué à lire serait plus approchable [donc lisible] qu’une police qui présente des formes inhabituelles.

    Par contre, vu la nature ‘pixellienne’ de l’écran, il est clair que à 10 pixels de haut, Verdana serait plus ‘lisible’ que Times New Roman, tout simplement parce que le premier a été dessiné pour tenir compte de ces contraintes, et pas le deuxième. Le grand changement que nous apporte l’arrivée des webfonts est que désormais nous avons accès à des milliers de caractères, mais aussi, chez la plupart des fondeurs connaissant leur métier, ces cractères ont été enfin optimisés pour les contraintes de la lecture sur écran et non plus le papier, comme la chère Times New Roman.

    Donc c’était le premier avril, c’est ça ?


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