Bonjour à toutes et à tous ! Cela fait presque une semaine que je n’ai pas écrit sur le blog et pourtant j’ai beaucoup de choses à vous partager, à vous écrire, à vous raconter. Comme vous l’avez peut-être vu sur Twitter ou Facebook, j’ai passé une partie de ma semaine à San Diego, invité par Adobe pour participer à Adobe Max. Accompagné de deux amis et camarades graphistes, j’ai nommé Olivier Huard et Fabien Barral, la semaine est passée à toute allure. Cela n’est pas mon premier « Max » et j’ai toujours bien apprécié cet événement… mais pour tout vous dire, j’en attendais encore plus cette année. Je voulais plus que des features, des applis, plus que des outils créatifs mais évidemment, toutes ces choses là sont passionnantes, impressionnantes, belles aussi parfois. Souvent.

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San Diego

Le résumé d’Adobe Max

Et justement, pour toute cette partie sur l’événement, les nouveautés de Adobe, les outils de demain qui commencent aujourd’hui, nous avons créé ce résumé événementiel en ligne dans lequel nous avons partagé nos photos, nos écrits, nos vidéos et notre expérience de cet événement. Au programme du site, des photos, des résumés, des vidéos ou encore des analyses des moments forts de Adobe Max.

Mais voila cette année, Adobe Max c’était pour moi l’occasion d’aller chercher du sens, des idées mais aussi de repartir avec des questions importantes. Je vais donc vous partager ces quelques expériences avec lesquelles je rentre à Paris.

Ma rencontre avec Aaron Draplin

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Aaron Draplin

Vous le connaissez sûrement, ce designer graphique possède autant de sympathie que de bonhommie. Ajoutons à cela son sens de l’humour, parfois fou, parfois décalé, Aaron Draplin est à mes yeux quelqu’un qui cherche, par sa pratique du métier de designer graphique, a être libre. Libre de ses projets, libre de son temps, libre de son argent ou encore de sa pensée. Lors de l’entretien, il a blagué sur la politique américaine, il a expliqué que de travailler pour de grosses entreprises ou la pizzeria du coin était pareil pour lui, il a vraiment pris le temps de réfléchir à ce qu’il disait. Je me suis beaucoup retrouvé dans cette quête de liberté et l’utilisation du design pour atteindre cela.

Le site de Aaron Draplin : http://www.draplin.com

La photographe Lynsey Addario

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Lynsey Addario

Une autre rencontre vraiment forte fut Lynsey Addario. Cette jeune femme photojournaliste de guerre part en Syrie, en Libye, au Soudan ou encore en Afghanistan pour capter l’instant, les moments forts, les temps d’attente, les catastrophes ou parfois aussi des moments de poésie dans ces lieux d’horreur. Elle a réellement partagé son engagement social ainsi que le regard sur les femmes dans ces lieux et événements souvent tragiques. Pour elle, il faut montrer et raconter pour saisir l’importance et décider d’agir. Pour moi, c’est un bel exemple de quelqu’un qui s’est engagé humainement, avec son outil de création qu’est la photographie… Et je me dis au fond, que quiconque peut essayer, s’il le souhaite, de s’engager à sa façon, avec ses outils. J’ai choisi le design, j’ai créé Design & Human pour cela, la cause est infinie et pourtant il faut « tendre vers » comme l’expliquait plus haut Aaron Draplin également.

Le site de Lynsey Addario : http://www.lynseyaddario.com/

Des outils comme autant d’usages à imaginer

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Adobe Max

Dans tous les outils présentés pendant l’événement, j’ai notamment retenu Spark Post qui permet de faire des petits montages graphiques en mobilité, Spark Video qui permet de faire du montage vidéo très simplement sur son mobile ou encore Adobe Xd, VoCo, Concept Canvas, Quick Layout, j’en passe. J’ai également pu essayer différents outils avec des casques de réalité virtuelle ou encore le nouvel ordinateur de Microsoft, la Microsoft Surface Studio (excellent ordinateur par ailleurs). Autant d’outils de machines, d’interfaces qui servent à créer. Tout ou presque semble possible et devant tant de possibles, je vois toujours un gouffre quant à la réalisation de projets intéressants à la suite de ses outils.

Ainsi, j’ai trois façons de m’approprier certains de ces outils :

  • L’intégration de l’outil dans ma chaîne de travail (par exemple avec Adobe Comp pour l’étape Wireframe sur mobile)
  • Le détournement, outil par outil (par exemple à l’époque, j’utilisais Vine uniquement pour décrire des interfaces ou encore Instagram uniquement pour publier un dessin par jour)
  • L’usage social des outils. Une façon qui se rapproche du point précédent mais qui cherche à se demander « avec cet outil, comment puis-je me l’approprier pour améliorer le monde ? – ou plus modestement : le quotidien de quelques personnes qui en ont bien besoin ? »

Autant de questions avec lesquelles je rentre en France, autant de questions qui viennent nourrir ma réflexion, mes projets et ma façon de faire du design également. Enfin, aller à Adobe Max comme à bon nombre d’événements très diverses (ce soir j’assiste à un événement avec Jean-Christophe Hembert [le célèbre Karadoc dans Kaamelott], dans quelques jours je vais aux assises de ma ville par exemple ou encore des restitutions de projets étudiants dans deux semaines…) me permet, je pense, de prendre conscience de la diversité des possibles et des champs d’actions dans lesquels, en tant que designer indépendant, je peux essayer de réfléchir, de m’investir et de contribuer à ma hauteur.

Enfin, pour tous les curieux, Olivier, Fabien et moi mettrons à jour notre site événementiel avec nos derniers articles sur Adobe Max d’ici quelques jours 😉




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