« Le bonheur au travail » vaste sujet dans lequel chacun essaye de trouver un équilibre, un bout de bonheur ou au contraire la totale plénitude ! Récemment, sur Arte était diffusé ce documentaire passionnant sur la question du bien-être des salariés mais aussi de l’importance de l’être humain dans l’environnement de travail.

Présentation

Dans le marasme ambiant qui paralyse le monde du travail, certains chefs d’entreprise ont innové pour le bien-être de leurs salariés. Une démarche qui remet l’homme au centre de la production. Qui, aujourd’hui, peut se vanter d’être heureux sur son lieu de travail ? Certainement pas les 31% de salariés « activement désengagés » – ceux qui ont une vision négative de leur entreprise et peuvent aller jusqu’à lutter contre les intérêts de cette dernière. Inspiré de l’armée, le modèle d’organisation du travail visant à contrôler l’ensemble des salariés en leur attribuant des tâches limitées a peu changé depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, employeurs comme employés doivent s’accommoder d’un système archaïque qui ne correspond plus à personne : ni efficace, ni rentable. Toutefois, au milieu de l’apathie générale causée par ce dérèglement, certains refusent la fatalité et travaillent à l’entreprise du futur.

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Métro, boulot, bingo

Que peuvent avoir en commun le ministère de la Sécurité sociale belge, le géant indien HCL et Chronoflex à Nantes, leader en France du dépannage de flexibles hydrauliques ? Toutes sont des entreprises « libérées ». Leur principe : la suppression de toute hiérarchie intermédiaire doublée d’une autonomie totale des salariés à propos des décisions prises pour améliorer leur productivité. Par ailleurs, leurs leaders sont choisis par les salariés. Et cela marche : la croissance de ces sociétés est relancée de manière assez spectaculaire ; les bonus, augmentations et dividendes ne tardent pas à tomber. Martin Meissonnier filme les femmes et les hommes qui, malgré le pessimisme général, ont su sortir du cadre établi pour inventer de nouvelles formes d’organisation du travail. Une bouffée d’air frais bienvenue.

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[documentaire] Le bonheur au travail

Personnellement, le bonheur n’est plus une réelle question que je me pose régulièrement mais plutôt un équilibre que j’essaye d’installer au quotidien. C’est aussi pourquoi j’ai toujours refusé CDI ou CDD ou des missions freelance « chez l’annonceur » pendant des mois et des mois. Je sais que pour mon bonheur (et donc, cet équilibre), j’ai besoin de rythme, de vie, d’agitation, de mouvement, de travailler sur trois, cinq, sept projets en synchrone, j’ai besoin d’avancer sur mes projets personnels, j’ai besoin de pouvoir me « sentir libre ». Et ce sentiment je ne l’atteins que lorsque je me sens libre de créer, de faire, de penser.

Au quotidien, cela se traduit par des choix parfois radicaux, des choix pas toujours faciles… mais qui restent des choix volontaires et décidés.

Et vous le bonheur au travail, ça se passe comment ?




6 commentaires

  1. Salut Geoffrey !
    Personnellement j’adore mon job, je suis dans une petite agence. Seul DA donc plutôt libre de mes mouvements et très polyvalent mais aussi avec beaucoup de responsabilités car pas trop le droit à l’erreur. Ça va, ça me stimule.
    Par contre (et c’est ce qui fait une grosse différence entre toi et moi), je ne suis pas un réel passionné. Je m’explique : j’ai toujours été passionné par les arts en général et d’ailleurs je continue à beaucoup dessiner, aller à des expos ou des conférences etc… mais quand je passe la porte de mon travail, je n’y suis plus. Mon mac est perpétuellement éteint à la maison et je peux affirmer que mon bonheur au travail passe tout d’abord par mon bonheur à la maison. Le fait de me réveiller tous les matins avec ma femme et ma fille suffit à me faire passer une bonne journée au boulot. Ma devise, travailler pour vivre (mais dans de bonnes conditions) et non l’inverse. C’est en partie pour ça que je n’ai jamais franchis le pas du freelance qui me ferait perdre ces avantages personnels (je me connais !).
    Bonne continuation

  2. Je crois que c’est mon « sujet 2015 », en tout cas j’y pense beaucoup, cela doit être l’effet 40 ans !!!! Je suis plutôt du genre boulot/maison avec une barrière vitale entre les deux (à l’ancienne) mais je crois que le bonheur pourrait-être un amalgame boulot/maison. J’ai lu récemment cet article – et je ne retrouve plus ma source – sur le fait que l’équilibre viendrait non d’opposer vie privée/travail mais bien de les associer. Tous freelance !!!

  3. Moi, pendant longtemps, il m’est arrivé d’aller travailler pour le plaisir, se lever le matin pour aller taffer n’avait aucune importance… J’adorais faire des heures supp et m’investir ! Ca a duré des années d’insouciance comme ça…
    Aujourd’hui, je suis freelance et en même temps je suis salariée dans une autre entreprise que celle nommée précédemment, j’essaie de retrouver ce plaisir à travailler dans mon activité freelance car au bureau, ce n’est pas du tout le cas 🙁
    Un bon management, ça compte beaucoup pour garder la motivation !


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