En l’an 2000 j’avais 15 ans et à 15 j’écoutais pas mal de rap français. C’était pour moi l’époque de la radio, des CD, des cassettes enregistrées mais aussi de eDonkey (avant eMule). J’habitais à la campagne et allais à l’école en ville; le reste du temps, je restais chez moi à écouter beaucoup de musique et à dessiner, peindre, gribouiller des feuilles et des feuilles. En découvrant le documentaire que je vous partage ci-dessous, j’ai eu l’impression de faire un bond de 15 ans en arrière avec un regard plus mûr, plus grand et avec parfois même un peu de recul ;-)

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Vous l’aurez compris, « Un jour peut-être, une autre histoire du rap français » dévoile le visage du rap français des années 2000, sur sa naissance, son évolution et son héritage.

Présentation

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« Dans les années 2000, le rap français s’offre une percée spectaculaire dans les meilleures ventes de disques. La scène française s’enferme désormais dans ses clichés et n’échappe pas à un certain nivellement. Le flow s’appauvrit, les rythmes piochent dans la vulgate R’n’B : le hip-hop finit par ne parler que de lui-même. Pour la première fois, un documentaire se penche sur l’excitante scène française née en réaction à cette « auto-ghettoïsation ». Ils furent en effet quelques-uns à tordre les clichés pour rénover un courant dont on oublie parfois à quel point il fut défricheur et expérimental. Svinkels, Klub des Loosers, James Delleck, Grems, Triptik, TTC, La Caution. Une nouvelle énergie jaillit – et pas uniquement des banlieues. TTC greffe crânement des paroles parfois absurdes à une trame électronique, et promet “du sang sur le danceflooor”. La Caution renoue avec le sampling érudit et déploie des lyrics aux idées larges. Klub des Loosers rappe sur Versailles… On parle alors de « rap alternatif ». La hype suit, mais pas le grand public. Les radios n’embrayent pas. L’euphorie des débuts disparaît peu à peu. Quelques années plus tard, c’est Orelsan qui remporte le pactole – mais pas la crédibilité des pionniers. Ce film loin des caricatures revient sur les histoires et les espoirs de cette scène qui a voulu faire bouger les lignes et tenté de redéfinir le rap en France. »

une autre histoire du rap français

Vous reconnaîtrez sûrement James Delleck, Teki Latex, Cyanure, ATK, ou encore Disiz, Orelsan et bien d’autres encore 🙂

Merci Sofia




2 commentaires

  1. Merci pour la vidéo !
    Je pense qu’on est nombreux de cette génération à se sentir orphelins des Svinks & co, alors que je suis sûr qu’il y a pleins de groupes qui ont pris la relève avec brio… le tout c’est d’arriver à les trouver, mais c’est pas à la radio que ça risque d’arriver. C’est fou parce qu’avec internet ça devrait être plus facile mais finalement tout est noyé dans la masse et c’est pas facile de trouver ce qui n’est pas « mainstream » ou commercial.


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