Depuis mon article sur la collapsologie, vous êtes nombreux à m’écrire pour me demander d’autres conseils de livres, à me demander comment un designer peut trouver sa place dans tout ce « foutoir » , à me raconter aussi comment de vos actions personnelles de résilience à votre métier vous agissez, vous construisez quelque chose. Bref, je suis vraiment enthousiaste sur cela, c’est vraiment motivant de voir une réflexion collective qui se met en place chez certains d’entre-nous.

Bref, aujourd’hui je voulais vous partager un livre que j’ai commencé à lire il y a quelques jours. Ce « petit traité de résilience locale » écrit par Agnès Sinaï, Raphaël Stevens, Hugo Carton et Pablo Servigne est fabuleux. Il aborde en quelques points :

  • la résilience en général
  • la résilience globale
  • la préparation aux pénuries
  • la pensée de la conception des infrastructures de support
  • le retour au local comme périmètre de résilience et d’action
  • les designs de la résilience locale
  • la descente énergétique et la créativité
  • la résilience intérieure, psychique

(source, photo personnelle)

Présentation du livre

« Dans les années à venir, nous devrons faire face aux impacts du réchauffement climatique, à la dégradation accélérée de notre environnement et à la raréfaction des ressources qui maintiennent notre civilisation en vie, trois bouleversements qui vont s’accompagner de profonds changements sociétaux. Il devient urgent de s’y préparer pour infléchir les trajectoires en développant notre résilience, cette capacité des êtres et des systèmes socio-écologiques à absorber les chocs et à se transformer. Mot d’ordre du mouvement des villes en transition, mobilisateur pour certains, synonyme de résignation pour d’autres, la résilience comprend plusieurs facettes. Elle s’adresse à la fois aux individus, aux collectivités et aux élus locaux qui sont en première ligne pour maintenir les fondamentaux de notre société : santé, alimentation, transport, gestion des ressources vitales, énergie, habitat. Loin de prôner le repli sur soi, les stratégies de résilience encouragent le partage, la coopération, l’autonomie créatrice et l’imagination de tous les acteurs locaux. Les auteurs de ce livre nous offrent une boussole qui pourrait s’avérer bien utile pour traverser ce siècle sans chavirer.»

Le livre en intégralité

téléchargement du livre en PDF

Si, en tant que designer, inventeur, concepteur, créateur vous vous intéressez de près ou de loin aux sujets de la coopération, de l’autonomie créatrice et aux imaginaires qu’il faut mettre en place pour inviter chacun à considérer l’effondrement, je vous invite sincèrement à lire cet ouvrage 🙂 Oh, et si vous voulez faire comme moi et acheter la version papier du livre, c’est aussi possible.




3 commentaires

  1. Bonjour,
    j’ai parcouru le document jusqu’à la page 40 environ. Les auteurs se réfèrent à la pensée de Morin, la pensée dite complexe. Malheureusement et ils ne le savent sans doute pas, c’est justement cette pensée fille de la cybernétique qui a mené le monde là où il est actuellement. C’est d’abord changer le système de pensée dominant actuel (cybernétique/systémique/complexe) qui permettra de fournir des solutions.
    Bref …


Répondre à scaringella Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.