Ce midi, petite pause détournement de logos, avec ces logos de marques inversés.

Dans la lignée de ces logos qui disent la vérité, voici les logos inversés réalisés par Viktor Hertz. Ce designer a réalisé une série de logos où « Pepsi » est brandé comme Coca Cola et vice & versa. On appréciera également Facebook déguisé en Twitter ou encore Viméo maquillé en Youtube. Bref, cela a le mérite de faire appel à notre culture visuelle pour déceler la supercherie.

Cette grande salade composée de logos me fait réfléchir quant à la création et la réflexion même du design de ces logos. En effet, si il est possible d’inverser la marque Twitter de la marque Facebook sans aucune incidence, au fond, est-ce que ces logos ont un sens véritable ? Ont-ils été créés pour être uniques et faire corps avec la marque, ou juste pour « créer » la marque et lui donner un semblant d’identité visuelle pour que son public s’identifie à quelque chose ? On pourrait également retourner le problème en se demandant si toutes ces marques ne font pas doublon et au fond, si elles ne vendent pas la même chose ? Vaste débat… ;-)

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13 commentaires

  1. C’est là tout le problème des logos aujourd’hui, on trouve une typo, une couleur (ou un fond de couleur) et HOP, on a un logo!…

    Mais par contre dans cette série, tous ne fonctionne pas, le logo BMW à une réelle signification, l’hélice d’un avion pour symboliser l’ancienne activité des deux entreprises et le drapeau à damier qui rappelle les couleurs de la Bavière : bleu et blanc. Pareil pour audi, les 4 anneaux ont une signification… donc c’est juste « rigolo » de les inverser, mais moins pertinent que l’inversion facebook/twitter par exemple. 😉

  2. omg, oh le troll, oh le sacrilège !!

    Je me rends compte que ça me fait énormément d’effet, et que je réagis proportionnellement à l’intérêt que j’attache à chaque marque…

  3. J’opte pour « lui donner un semblant d’identité visuelle  »
    Pour moi, les logos s’apparentent à des empreintes digitales. Au fond, ces dernières ne servent que quand on a besoin d’être identifié…

  4. Très intéressant, ça crée un choc visuel, du simple fait que ces marques sont imprimées dans notre subconscience ! Un logo reste un élément primordial pour une marque, c’est sa façade à travers le monde, quelle que soit la langue.

  5. C’est dingue qu’en 2011 on en soit encore à se reposer les mêmes questions…

    Je dirais que l’exercice du logotype est pour moi le plus synthétiquement représentatif du travail du graphiste dans le sens où il dévoile la maitrise des formes et des couleurs au service de l’émergence d’un ou plusieurs signes.

    Je sais pas vous mais pour moi c’est une évidence qu’un logo doit être la représentation unique et originale de l’idée qu’il véhicule… Et même si on est tenté d’user des lieux communs, il vaut mieux éviter de jouer sur les stéréotypes sinon on refait les mêmes choses… Genre pour une compagnie aérienne je vais faire apparaitre la silhouette d’un avion ? Vive le saut créatif ! Il y a surement un autre moyen de signifier la présence d’un avion sans avoir à le représenter…

    Je reviens donc à ce que je pense être le travail du graphiste : il doit arrêter de montrer les choses mais apprendre à les signifier !

    Bien à vous !!!

  6. Plat, très plat. Une belle invention était le générique de culturepub détournement et rythme de vision. Ici ne transparaît aucune émotion ni même l’amorce d’un sourire et encore moins une suggestion. Les « contraires » n’en sont pas et j’aurai beau mettre le logo de la sncf à la place de celui de la ratp que ça n’interrogera rien du tout et si je mets celui d’Audi à la place de Coca ça fera quoi ? Rien 😳


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