Bonjour ! 🙂

Ce matin on commence fort avec un texte intéressant signé qchapter et traduit par Olivier Le Monnier. Le titre de ce texte est assez explicite et je vous invite à le lire. Notez également que l’auteur du texte original parlait de sa fille, le traducteur, lui a pensé à ses propres enfants, ses fils donc et l’a traduit ainsi.

“Commençons par définir ce que j’entends par le terme « hacker  ». Il y a tellement de peurs, d’incertitudes et de doutes autour de ce terme. De grandes institutions de contrôle veulent que vous ayez peur des hackers, veulent que vous pensiez que l’état d’esprit des hackers est dangereux. Cette vision ne peut pas être plus éloignée de la réalité. Les hackers sont simplement des individus capables qui veulent comprendre les choses pour eux-même. Le terme hacker étant maintenant proprement défini, venons-en au sujet, pourquoi je veux que mes fils soient des hackers :

  1. Les hackers ne sont pas des consommateurs bêtes et disciplinés – alors que les grandes institutions continuent de laver le cerveau des citoyens pour en faire des esclaves du système qu’elles ont créé ; les hackers savent qu’une vie est possible en dehors de ces systèmes fondés sur la dépendance des utilisateurs, une vie meilleure. La dépendance institutionnalisée est tout bonnement en train de nous tuer. Notre dépendance au système alimentaire institutionnel nous rend malade, nous réduit physiquement. La dépendance au système de santé occidental nous ruine. Les principaux partis politiques prêchent cette dépendance ; l’un mettant l’accent sur les grosses institutions gouvernementales, l’autre sur les grosses institutions entrepreunariales. Les hackers pronent une dépendance faible i.e. l’indépendance pour eux et leurs communautés.
  2. Les hackers évitent ce que j’appelle « le piège de la connaissance » – notre système éducatif consiste principalement à enseigner quoi penser, non pas comment penser. Ceci, de la maternelle au premier cycle. Les hackers se concentrent sur les compétences plutôt que sur les connaissances, les gens ayant les compétences sont ceux qui survivent. Plus encore, c’est leur attitude qui rend les hackers efficaces. Les connaissances sont moins importantes car ils ont les compétences pour acquérir celle requise lorsque cela devient nécessaire. De plus, leur attitude indépendante les rend résistant au recours à l’autorité.
  3. Les hackers peuvent tout hacker – Ils ne sont pas limités à l’informatique et l’électronique. Ils peuvent planter des légumes et par là même hacker le système de distribution de la nourriture. ils peuvent installer des panneaux solaires sur le toît de leur maison et hacker ainsi le réseau énergétique. Ils ignorent la peur que les publicitaires et les politiciens insinuent dans la psyché de notre société. Les gros systèmes institutionnels ne déconcertent pas les hackers, eux voient au-delà.
  4. Les hackers préfèrent les systèmes ouverts – les hackers utilisent et promeuvent les outils et les systèmes ouverts et sans contrôle. Ils soutiennent la liberté des logiciels, et cela assure des outils sans contrôle aux générations futures de hackers.

Je suis sûr qu’il y a plein d’autres raisons d’encourager la génération qui arrive à adopter le hacking. N’hésitez pas à ajouter les votres aux commentaires. Joyeux Hacking !”

Je partage ce bel avis, et j’espère qu’un jour, les jeunes générations, nos jeunes générations pourront être aussi débrouillardes que des hackers puissent l’être, sans oublier une seconde qu’être libre est le fondement de la vie 🙂




2 commentaires

  1. Par rapport au point 2 (eviter le piège de la connaissance), il me semble que la pédagogie Freinet rend les enfants _assez_ insensibles aux arguments d’autorités, si j’en juge par les miens en tout cas :-), ça serait donc une bonne école de formation pour de futurs hackers..

    En tout cas cet article va changer ma vie car je ne voyais pas jusqu’a présent les gens dans les allés de Casto comme… des hackers ! 😉 ma foi..

    Cheers,
    Christophe.

    = « Listen, kid, we’re all in it together! » — Harry Tuttle in Brazil. =


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