Hello 🙂

Après une longue mais belle semaine en Suisse (et malgré les résultats de leur votation), me voilà de retour pour vous parler de storytelling et de l’effet assez incroyable sur notre cerveau. Instinctivement, je sais que les gens aiment les histoires. Ils aiment qu’on commence par « il était une fois… ». Une histoire chargée d’émotions et racontée au début d’un film est un cas très courant mais remarquable dans la manière dont le cerveau humain répond à la narration. Le Dr Paul Zak (pionnier de la la neuroéconomie), dans le cadre de son travail de recherche a suivi de près l’activité neuronale de centaines de personnes qui ont consulté une même histoire racontée en début de film.

Ce qu’il a découvert est simple : même si le récit est facile, même si l’histoire est attrayante et suit une courbe dramatique classique (décrite par le dramaturge allemand Gustav Freytag), cela peut évoquer des réponses empathiques puissantes associées à des événements neurochimiques spécifiques dans le cerveau, à savoir le cortisol et l’ocytocine (que l’on traduit souvent par hormone du plaisir, de l’amour, de l’empathie).

Ces réponses du cerveau, à leur tour, peuvent se traduire facilement dans l’action, et dans le cas des sujets de l’étude du Dr Zak, par de généreux dons de charité et même des cadeaux monétaires à d’autres participants.

Explications en vidéo

En revanche, des histoires qui ne suivent pas l’arc dramatique (hausse d’une action / climax / dénouement) suscitent peu ou pas de réaction émotionnelle ou chimique et correspondent à une absence d’action. Les conclusions du Dr Zak détiennent de profondes implications pour le rôle de la narration dans de nombreux milieux professionnels ou publics.

Sur ce… il était une fois… ;-)

Merci Marie




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