Vous avez sûrement tous vu la dernière application de Disney sur iPad avec les voitures du dessin animé « Cars ». Dans ce jeu, il vous suffit de prendre une vraie voiture en jouet et de la poser sur votre iPad pour la déplacer dans l’univers du jeu. Alors, oui ils ne sont absolument pas les premiers à avoir fait ça (les premiers étant les Editions Volumiques) mais avec la force commerciale de Disney, ce sont les premiers à avoir fait autant de bruit.

Bref, toujours est-il que le procédé étant assez simple, les premiers « hacks » commencent à apparaître. D’une part pour la partie logicielle avec de la bidouille en C++  (et Game Engine) et avec du scotch en métal pour la partie matérielle.

La vidéo officielle du jeu « Cars » sur iPad :

Le détournement :

À partir de là, j’imagine très bien transformer tous les jouets en « contrôleur de jeu », ou alors créer des jeux vidéos dans l’esprit « Carmageddon » mais avec les mignonnes petites voitures de Disney ;-) Bon, c’est sans compter les brevets… mais c’est là aussi où se trouve le principe du hack ;-)

D’ailleurs si le mariage tangible / numérique vous intéresse, je vous invite à lire cette petite revue 🙂




8 commentaires

  1. Si j’étais développeur d’app, je dirai que ça utilise simplement le multitouch. Il suffirait que les voitures possèdent 3 « plots » capacitifs (même techno que les stylets). 2 suffiraient, mais il en faudrait peut être un 3eme (disposés en triangle) pour déterminer l’orientation de la voiture… Ensuite on la balade comme s’il s’agissait de nos doigts… non ? Si c’est ça, c’est vraiment pas compliqué et à mon sens, pas « brevetable ». Cette vidéo ne serait pas vraiment d’un hack d’ailleurs… elle utiliserait juste les voitures de disney…
    Qu’en pensez vous ?

  2. Les éditions Volumiques en ont parlé avant mais pas sûr qu’ils y aient pensé avant (fort possible mais difficile d’en être certain en fait). En revanche, ce qui est à peu près sûr, malheureusement, c’est que Disney a dû déposer des brevets à l’international bien avant que leur produit ne sorte… Les éditions volumiques ont intérêt à faire une recherche d’antériorité auprès l’INPI (d’après mes souvenirs, on peut déposer tous les brevets qu’on veut, ça ne garantit en rien que d’autres n’ont pas déposé le même brevet avant).

  3. Le terme « hack » est à voir plutôt comme « détournement » : on utilise les technos existantes mais pour d’autres applications que celle d’origine 🙂

  4. Hum, ça ressemble quand même à du gros pillage en règle du boulot des éditions Volumiques.

    @ Johan Non, ça n’est pas compliqué, mais il fallait y penser, comme souvent ! Et l’apparente simplicité du dispositif est à mon sens un des point fort de cette techno (pas d’add-on hors de prix à rajouter sur l’iPad) . Pour exemple, Apple a breveté le clignotement « organique » de la lampe témoin des macbooks…

  5. On pourrait pas, un instant, oublier ces guerres de clochers, à parler de brevets et « du premier qui a eu l’idée » et plutôt s’émerveiller des possibilités apportées par ce genre de technologies ?


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