Ville, design et résilience ?

Il y a plusieurs mois, les étudiants du Master en management de l’innovation de Grenoble m’ont invité à parler sur leur événement intitulé « Les lundis de l’innovation ». Ce cycle de conférences est consacré à l’innovation par l’intermédiaire des usages, tels que les sciences humaines et sociales et l’objectif est simple : appréhender certains grands enjeux contemporains à partir de travaux de recherche ou d’interventions publiques.

Je me suis donc prêté au jeu. D’ailleurs, au départ, la question préparatoire qui m’avait été posée était « Comment le design contribue à une ville plus résiliente, durable et inclusive ? ». Personnellement, je n’y crois pas. Ce serait un peu long à développer ici, mais en mobilisant les différents sujets en philosophie environnementale que je peux lire, j’en ai conclu que la ville contemporaine n’est pas compatible avec la pérennité de la biodiversité et donc une vie soutenable. Le design sera de toute façon impuissant devant cela. Bref, après quelques échanges, les étudiants ont reformulé leur question de la façon suivante : « Le design peut-il contribuer à une ville résiliente, durable et inclusive ? ». Je préférais débattre de ce sujet avec eux.

L’intervention a été captée en ligne, je vous la place donc ci-dessous. J’ai également eu droit à un papier avec ma trombine dans le Dauphiné Libéré, je vous le mets également en dessous, ainsi que les slides de mon intervention !

Ville, design et résilience ?

Au final, dans cet échange, j’ai beaucoup re-précisé les questions pour avoir un ancrage sur les mots et leur polysémie et j’ai essayé d’avoir autant une approche théorique qu’une approche pratique et concrète. Je suis resté aussi dans le territoire qu’est le mien : mon approche singulière du design. Le temps étant très limité, j’ai parfois dû aller un peu vite, mais le propos semble avoir été saisi !

Maman j’suis dans le journal !

En marge de cette intervention, j’ai pu échanger avec Anne-Elisabeth Bozon-Verduraz qui m’a interviewé pour le Dauphiné Libéré. 45 minutes de discussions résumés en quelques signes, un vrai challenge !