Dimanche dernier, Channel 4 a présenté le documentaire « Graffiti Wars » et présentait notamment cette petite guerre entre King Robo et Banksy. J’ai trouvé ça plutôt drôle et ça a été publié sur le web, je vous le partage donc aujourd’hui ! Depuis l’époque romaine, le graffiti a été une forme de rébellion & de contestation. Mais aujourd’hui, le graffiti permet de gagner une certaine crédibilité artistique et culturelle. Ce phénomène est sans précédent et certains graffiti se vendent aujourd’hui aux enchères à des prix incroyables.

À Londres, au cours des 18 derniers mois, la tension entre les camps de graffeurs a débuté et une bataille de bombes entre le graffeur King Robbo et son ennemi, le célèbre Banksy ! Je vous laisse voir ça :

Quelques images :

La guerre du graffiti entre les deux hommes a commencé dans les années 90 mais a été ravivé par ce qui est largement perçu comme une transgression des règles dans le milieu du graffiti : repeindre l’oeuvre d’un autre.

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18 commentaires

  1. Pour info King Robbo n’est pas écrivain mais juste graffeur, ce qui se traduit parfois en anglais par « writer » (d’où l’erreur je pense). 🙂

  2. Je n’aime pas du tout démarche de King Robbo. S’offusquer du manque de respect au « code de la rue » pour s’en détacher complètement et être fier de vendre dans une galerie (récupératrice de ce qui vient de la rue la rue). J’ai du mal à croire en la sincérité du message quand je vois la finalité du travail.

  3. Insulter Banksy dans ses graffs alors que sans lui il serait resté le graffeur lambda inconnu du grand public… Profiter du buzz pour vendre ses toiles immondes… Qu’il est beau le monde du (street) art.

  4. La vaste blague, des gars qui parlent de rue, pour au final la régir type copyright, « mon miens »…

    « Banksy has no balls », j’ai rit. Banksy fait le jeu, preuve en est tous lui court après, et il se permet même d’en faire un film des plus cocasse.

    Ps : Blek fait son beurre grâce à Banksy, il devrait le remercier de l’avoir fait buzzer autant, ça doit le changer de 20 ans de message hippies au coeur d’une oeuvre pas bien pertinente.

  5. Jusqu’ici, je trouve cette histoire assez singulière. Ce n’est qu’un besoin d’exister de la part des 2 parties… Ce qui me fait poser des questions, c’est plutôt la mise en scène, ce spectacle. Et les médias jouent le jeux sans le savoir ? Olf à peut-être raison…

  6. @Bediez: Complètement d’accord avec toi.

    Les petites gueguerres entre groupes de graffeurs ont toujours existé, pour la même raison le plus souvent : le toy.
    Dans l’art c’est aussi monnaie courante, comme le « c’est moi qu’a fait en premier ».

    C’est amusant car cela pousse à la créativité en restant presque bon-enfant. Mais c’est un peu de la provocation gratuite, comme sur internet. Cette distance temporelle entre la réalisation et la vision permet d’éviter que ça dégénère.

  7. @Chris Prols:

    Tout à fait d’accord avec toi, un vrai égocentrique en manque de reconnaissance, jaloux, etc. Le « documentaire » commence avec Robbo en train d’effacer completement un graff!! De quoi il se plaint? Il estvraiment minable… mais quand on en arrive à la partie où il expose dans une gallerie alors là il donne carrément envie de gerber. Le coup de l’appel sur son portable: « un mec est chaud pour t’acheter 2 toiles… – Wouaouw putain super!! » : / Et la musique, on voit bien que ça a été fait pour la télé: « et maintenant observez comment Robbo va s’introduire par effraction dans un propriété privée pour se venger de Banksy. Attention, il risque une grosse amende et peut-être même sa liberté » : / Ridicule.


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