Hello 🙂
Que faire des vieux avions de guerre ? Pas grand chose en apparence… Et pourtant, l’idée d’un projet artistique a germé au printemps 2010 lorsque Eric Firestone a décidé de relancer le « nose art », un art popularisé à l’époque la Seconde Guerre mondiale.
Qu’est ce que le Nose Art ?
« Le Nose art, littéralement « art sur le nez (des avions) », est constitué des peintures de guerre sur les avions militaires. Elles sont apparues lors de la Première Guerre mondiale mais ont connu leur apogée pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces peintures visaient à exprimer une individualité se démarquant de la rigueur militaire. Elles n’étaient pas encouragées par l’état-major mais tolérées car elles permettaient de maintenir le moral des troupes. En effet, les équipages passaient de nombreux jours sans voler. Pour s’occuper, les hommes cherchaient à trouver le meilleur nom ou motif pour leurs avions. Ces motifs étaient peints par l’équipage ou par un artiste officieusement reconnu par la hiérarchie militaire du fait de son talent et qui se retrouvait donc affecté officiellement aux cuisines mais qui ne passait que peu de temps aux casseroles. Enfin, les hommes pouvaient plus facilement identifier un avion par son surnom que par son numéro de série et ce caractère affectif permettait de mieux passer les moments difficiles (stress de la bataille ou mort d’un camarade). Elles étaient apposées le plus souvent sur le nez de l’appareil en dessous du poste de pilotage. » [wikipedia]
Firestone est donc parti sur cette réflexion pour evoluer vers un objectif plus large dans lequel différents artistes contemporains internationaux pouvaient réinventer l’intégralité de vieux avions militaires. Ces énormes avions hors services et stockés dans le desert ont donc commencé à prendre vie et couleur.
À noter que ces ces oeuvres grand format seront exposées à l’Air & Space Museum de Pima à Tucson, en Arizona du 28 Janvier jusqu’au 31 mai 2012. Si vous y passez (sait-on jamais :D), rapportez-moi un bout de carlingue, je compte sur vous ! 🙂
Patience et passion 🙂
La source est très dense, j’adore