Vous connaissez peut-être Babozor, un « maker » de la première heure, un talentueux bricoleur et aventurier du DIY, bref, c’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Comme lui, je partage l’amour du hack de soi-même (remember cet article!) et une de ses nombreuses quêtes qui est « comment créer l’environnement et la vie que je souhaite / qui me correspond ? ». On en a parfois parlé et je suis ravi de vous partager aujourd’hui sa toute dernière production vidéo qui aborde la question de l’avenir du travail.

Pourquoi je vous la partage ici ? Tout simplement car je sais que beaucoup de designers et de développeurs passent sur mon blog mais aussi beaucoup de personnes qui « créent » en général. C’est justement avec cette posture active et créative qu’il faut regarder cette vidéo. Babozor a un plan : à 50 ans, il veut entamer une sorte de retraite, ne plus être en CDI, ne plus avoir 3 heures de transport par jour (on le comprend…). Sauf qu’il va nous expliquer comment il compte s’y prendre et comment cette aventure s’organise.

Babozor nous parle de l’avenir du travail

De mon côté, cette réflexion existe également. Pour le CDI / CDD, j’ai toujours refusé d’être salarié, donc pas de souci là-dessus. Pour les transports, mon ancien atelier était à 30 minutes de chez moi ce qui faisait 1 heure gaspillée par jour. Cela n’est rien comparé à la majeure partie des habitants de l’Ile-de-France mais lorsque j’ai cherché un nouvel atelier j’ai cherché au plus proche de chez moi. Depuis 3 ans, mon atelier est à 5 minutes à pieds de mon domicile. Les prochaines étapes sont pour Babozor :

  • la diversification des revenus (avoir plusieurs métiers ? Aujourd’hui ma pratique du design m’offre de nombreux métiers (création, illustration, etc. voir mon article sur la diversité du métier) mais faire d’autres métier est une riche idée !
  • la mise en place de revenus passifs (là en l’occurrence, je n’aime pas la notion de rente mais je me demande si d’une certaine façon, il est possible de générer des revenus autrement qu’en s’agitant au quotidien)

Ce à quoi j’ajoute de mon côté (peut-être que Babozor a prévu cela également) :

  • la mise en place de systèmes autonomes et durables (pour l’alimentation, le transport, etc.)
  • la diminution de la consommation au sens large
  • l’acquisition de nouveaux savoir-faire (dans un but de trouver d’autres sources de travail mais aussi d’autres sources d’autonomie)
  • le refus systématique des sollicitations qui nuisent à long terme à ces évolutions

Voilà, tout ça c’est long à mettre en place, Babozor le sait, c’est pourquoi il s’est fixé comme délai ses 50 ans, mais c’est en effet sur du temps long que l’on peut organiser tout cela pour créer un changement réellement durable et stable. Il faut aussi prototyper, essayer, échouer, réussir avec sa propre vie, c’est aussi comme ça que l’on avance.

Bref, avis aux designers en devenir, actuels, et aux designers reconvertis, n’hésitez pas à nous partager aussi vos plans pour l’avenir de votre travail !

(Merci Babozor pour cette lueur !)




2 commentaires

  1. Revenus passifs:
    A 51 ans, j’ai appliqué cette pratique après 30 ans de boulot dans l’industrie (même si je n’avais que 30 minutes de trajet par jour, qui déjà me saoulaient bien ).
    Je sais qu’il y a dans ma démarche quelque chose d’extrêmement égoïste et que je surfe sur une vague qui, comme toute les vagues, ne peut porter tout le monde et ne durera pas éternellement.
    Je reconnais qu’il y a dans mon « Empowerment » pas mal d’opportunisme et de filouterie mais  » chacun sa merde ! » me dis-je tous les matins quand je pense à mes anciens collègues devant la pointeuse.


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