Comme vous le savez sûrement un japonais, Tomohiro Kato, 25 ans, s’est livré à un massacre dimanche dans le quartier populaire de l’électronique de Tokyo, Akihabara. Il a foncé sur des passants avec un camion avant d’en descendre et de poignarder des passants au hasard, tuant sept personnes et en blessant grièvement dix autres.

Et je viens de de lire que les autorités japonaises souhaitent développer un logiciel de détection des appels ou revendications criminels sur internet, quelques jours après une tuerie commise par un homme qui avait prévenu de ses intentions meurtrières sur la toile.

Plusieurs heures avant son attaque, il avait envoyé sur internet depuis un téléphone portable une série de messages d’avertissement: «Je vais tuer des gens à Akihabara. Je vais précipiter mon véhicule sur la foule et s’il devient inutile, j’utiliserai un couteau. Au revoir à tous». Le ministre des Télécommunications nippon, Hiroya Masuda, a annoncé jeudi lors d’une réunion gouvernementale que son ministère allait réunir un budget pour développer un logiciel de détection automatique des messages tels que celui de Tomohiro Kato.

«Nous avons déjà des outils qui repèrent certains termes, lorsqu’un utilisateur envoie un message sur la toile», mais, «en sélectionnant un mot-clé comme +meurtre+, le nombre de messages interceptés est énorme», ce qui rend difficile l’exploitation des informations, a expliqué un responsable du ministère. Selon cet interlocuteur, «le gouvernement étudie comment soutenir le développement d’un logiciel qui alerterait lorsque les messages de quelqu’un deviennent alarmants».

Tomohiro Kato est depuis dimanche interrogé par la police et un procureur doit se prononcer dans les prochains jours sur son inculpation.  «J’aurais aimé que quelqu’un puisse m’arrêter» avant le drame, a-t-il déclaré en pleurs aux enquêteurs, selon les médias.

via




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.