Bonjour les ptits loups !

Allez, ce matin, Julien Moya et moi-même vous proposons de gagner deux livres : « Profession Graphiste Indépendant ». Un ouvrage de référence pour tous les graphistes dont le métier est de créer et pas forcément de remplir des papiers, de faire de la compta, des notes de droits d’auteur, etc. Julien Moya, son auteur, nous a simplifié tout le travail, qu’il vient de rééditer.

Présentation du livre :

« Ce livre n’est pas seulement un guide des procédures et formalités rythmant la vie d’un graphiste indépendant, ni un rassemblement d’informations officielles disponibles ailleurs. Parce qu’il est écrit par des professionnels en exercice depuis de nombreuses années, il est aussi une méthode et un point de vue sur le métier. La pratique de l’activité de graphiste indépendant appliquée au terrain y est abordée dans tous ses aspects, à travers toutes les questions qu’elle suscite et les réponses les plus efficaces et éprouvées à y apporter :

  • Préparation du projet et posture psychologique
  • Régimes fiscaux, procédures, déclarations et évolutions
  • Statuts sociaux : Ursaff, MDA, Auto-entrepreneur …
  • Droit d’auteur, application et protection
  • Pratique du métier : professionnalisme, positionnement, prospection, organisation …
  • Argent : tarifs, négociation, devis, factures …
  • Les pièges à éviter : conditions abusives, contrats illégaux, démarches trompeuses .. »

 Le livre en quelques photos :

Petite interview de Julien Moya :

Bonjour Julien, merci pour ta disponibilité 🙂 Le sujet de cette interview va tourner autour de ton livre mais avant, j’aurais aimé que tu te présentes tout d’abord aux lectrices & lecteurs de Graphism.fr.

« Je suis graphiste et DA online, en freelance depuis début 2003. J’ai travaillé pour un grand nombre de clients très différents les uns des autres, allant des TPE de mes débuts aux grandes agences nationales aujourd’hui qui me font intervenir sur des campagnes d’annonceurs. Mon site pro est visible sur www.julienmoya.com »

Tu as écrit ce livre il y a quelques années, pourrais-tu me raconter l’histoire qui t’as motivé dans la réalisation d’un tel projet ?

« Parallèlement à mon activité purement professionnelle (ou plutôt en complément de celle-ci), je suis depuis toujours impliqué dans l’aspect communautaire du secteur. J’échange beaucoup avec les confrères et suis membre actif et modérateur de plusieurs forums graphiques, dont www.kob-one.com. En 10 ou 12 ans j’ai répondu à énormément de questionnements concernant le métier, d’abord techniques, puis tournant petit à petit autour de la pratique concrète du graphisme professionnel, notamment en freelance. 

Au contact de toutes ces problématiques, c’est finalement moi qui ait le plus appris. Poussé par la nécessité de synthétiser des réponses claires et exactes, aidé par mon passé de salarié dans une entreprise de formation en ligne qui m’a appris les bases de la pédagogie, et enrichi par ma propre expérience ainsi que celles de tous les intervenants avec qui j’ai pu échanger, j’ai sans vraiment m’en rendre compte acquis une base de connaissances assez conséquente sur ce qui fait le métier de graphiste aujourd’hui. 

Il y a quelques années, motivé par l’idée de capitaliser ces connaissances dans une ressource facilement accessibles, j’ai démarré le Kit de Survie du Créatif, un sorte de petit recueil en ligne de questions/réponses les plus classiques de la profession : droits d’auteur, tarifications, relations commerciales etc. L’accueil a été bon, signe d’une grosse demande d’informations de la part de professionnels ou apprentis dont les études publiques ou privées n’abordent pas ou très peu toutes ces questions pourtant cruciales (j’en fais personnellement un scandale, même si je ne vais pas développer mon point-de-vue ici…) .

Puis un jour, l’éditeur Eyrolles, connu pour ses ouvrages pédagogiques, m’a contacté sur la recommandation d’Eric Delamarre, déjà auteur de « Profession Photographe Indépendant ». Ils avaient pour projet un ouvrage équivalent pour les graphistes, et ont été intéressés par le style « direct » et pragmatique que j’avais commençé à mettre en place sur le Kit. Ils m’ont proposé de m’engager sur un ouvrage complet, ce que j’ai d’abord refusé un peu effrayé par la tâche, en mode « J’ai écrit 3 pauvres fiches, pas de quoi en faire un bouquin ». Je me suis malgré tout attaqué au sommaire et me suis rendu compte qu’en mettant bout à bout tout ce que j’avais à dire ça faisait largement le compte, d’autant que j’ai pu m’appuyer sur certaines sections déjà écrites par Eric pour quelques domaines que je ne maîtrisais pas parfaitement. Au final, c’est me contenter de 250 pages qui a été difficile… »

L’ouvrage semble très complet et plutôt bien conçu, les éditions Eyrolles t’ont laissé carte blanche ? Comment ta collaboration s’est-elle passée ?

« Un des premiers sujets de discussion a effectivement été le ton et l’orientation donnés au livre. J’ai eu une totale liberté sur ce point, comme au niveau du contenu.
Ceux qui me connaissent savent que j’ai une posture assez « engagée » sur le métier et la défense d’une certaine pratique du métier, très critique vis à vis de certains abus, avec des idées non pas « arrêtées » sur comment les traiter, mais plutôt pragmatiques. J’assume totalement cette orientation et tenais absolument à ce qu’elle se retrouve dans le livre, qui ne devait surtout pas se contenter d’être un recueil d’info administratives et impersonnelles comme ce qu’on peut trouver ailleurs.

J’ai bossé, j’ai compris et résolu des problèmes en mettant les mains dedans, parfois en le payant cher. Tout ça, c’est de l’expérience et c’est cette expérience que j’ai voulu transmettre avant tout. Ce que vous lisez dans ce livre est du 100% vécu, la théorie en est ensuite extraite, et pas l’inverse. C’est en fait l’idée principale derrière ce livre : aider les freelances débutants (ou ceux qui ont besoin de mettre de l’ordre dans leur pratique) à gagner directement tout un bout de cette expérience des premières années, lorsqu’elle fait tellement défaut, histoire de se développer plus vite et plus sereinement. C’est en résumé commencer le jeu vidéo direct au niveau 3. Et si ça implique parfois de prendre parti, alors je prends parti.

Par bonheur ça n’a posé aucun problème à Eyrolles qui cherchait aussi du concret. À part les corrections logiques et quelques retouches visant surtout à raccourcir certains passages (ce qui au final a amélioré l’efficacité de l’ensemble), j’ai écrit ce que je voulais. La première édition de 2010 a été très bien accueillie par les communautés et a tout aussi bien marché en librairie, preuve une fois de plus de l’énorme demande de repères et d’infos fiables chez les indépendants. On a du la réimprimer une fois, et pour la seconde on a décidé de faire une vraie mise à jour prenant en compte toutes les évolutions jusqu’à 2012. Il s’agit principalement de nouveautés fiscales (taux, plafonds, etc), d’infos plus développées sur le staut d’auto-entrepreneur (trop nouveaux à l’époque de la première version), de mises à jour sur le statut MDA, et de pas mal de précisions et corrections ponctuelles dispersées un peu partout au fil de pages.

Il est à noter aussi que cette deuxième édition s’accompagne d’une nouvelle section Téléchargement sur le site officiel, qui permet de chopper des tas de documents et modèles très utiles pour devenir et rester freelance.

On m’a demandé si un lecteur de la première édition devrait acheter la deuxième, je répond donc ici : a priori non. Les nouveautés étant principalement d’ordre administratif, 90% du bouquin restent inchangés. En outre et surtout, si vous avez sû bien tirer parti de l’ouvrage, vous devriez désormais être capable de suivre vous mêmes les évolutions de votre environnement et de vous tenir au courant. Après, si vous tenez à avoir rassemblées dans un seul ouvrage toutes les infos nécessaires et à jour, alors je ne vais pas non plus vous en dissuader… »

Pour finir, deux petites questions, la première porte sur d’éventuelles anecdotes que tu n’aurais pu mettre dans le livre mais que tu as plaisir à raconter ?

« Elles sont trop nombreuses, faudrait en faire un almanach. Par ailleurs, les clients exotiques ou franchement WTF ayant finalement un peu tous les mêmes manies, je suis sûr que quiconque travaillant depuis quelques années dans le milieu en aurait déjà vécues de semblables. Les anecdotes c’est marrant, mais ce qui compte c’est surtout d’en tirer des leçons. Si on développe cette capacité alors on est bon pour la suite. »

Et la seconde et dernière question est de savoir si tu envisages (seul ou avec d’autres acolytes) d’écrire un prochain livre ?

« Eyrolles m’a posé la même question. J’avais envisagé un temps de faire une version du livre spécialement dédiée aux illustrateurs (ils en ont pas mal besoin eux aussi…), mais le projet se heurte au fait que je tiens absolument à parler de choses que j’ai expérimenté concrètement, et même si je connais tout de même pas mal le monde de l’illustration, il a ses spécificités (notamment les rapport avec le secteur de l’édition) pour lesquelles je ne me sens pas la crédibilité concrète nécessaire pour poser des bases comme je le fais dans le graphisme. Reste que toute une bonne partie de l’ouvrage (les aspects psychologie, gestion de l’activité, régime social, argent, etc..) est directement transposable à un illustrateur, et que je sais que pas mal d’entre eux l’ont lu. À chacun de regarder le sommaire et d’évaluer son intérêt pour ce qu’il y trouve. »

Et enfin…. le concours  ! 😀

Pour avoir ses chances de gagner un exemplaire du livre « Profession Graphiste Indépendant », il vous suffit de laisser un commentaire qui raconte en quelques lignes, votre plus belle expérience en tant que graphiste / designer / créateur / (…) !

Parmi les gens qui auront joué le jeu, je ferai un petit tirage au sort et vous recevrez, chez vous, ce petit cadeau ! 😀 N’oubliez surtout pas de bien renseigner votre adresse e-mail ;-) Fin du concours à la fin de la semaine !

En savoir plus :

Pour en savoir plus vous pouvez vous rendre sur : profession-graphiste-independant.com/

et.. merci Julien !




102 commentaires

  1. Alors… Ma plus belle expérience en tant que graphiste, ça a sûrement été mon projet de fin d’étude en partenariat avec le Centre Pompidou : refondre leur site dédié aux publics handicapés, avec pour objectif de faire un seul site qui soit accessible à tous les types de handicap. S’en est suivi un long travail de recherche, d’appréhension des contraintes liées à chaque handicap tout en découvrant des tonnes de choses au contact des personnes concernées. Et tout ça sur un an, histoire d’avoir le temps de prendre son temps 🙂

  2. Ma plus belle expérience de graphiste/créateur est celle que je vis en ce moment : la création et le lancement d’une application iPhone sur laquelle je travaille depuis des mois et dont le lancement approche : My Seeen (www.myseeenapp.com).

    Merci pour ce concours et bonne chance à tous.

  3. Ma plus belle expérience est une des premières : j’étais en stage dans un studio de créa print et avais pour mission de créer des illustrations pour une collection de cartes postales. Quelques mois plus tard, lorsque j’ai vu pour la premières fois ces (mes) cartes en magasin que des clients étaient en train d’acheter, j’étais gonflée de fierté. Voir ses réalisations imprimées (ou mises en ligne) c’est toujours un moment particulier pour un graphiste 🙂

  4. Mon plus beau souvenir de graphiste c’est lorsque j’ai refait la déco de ma chambre avec une fresque géante grâce à ma nouvelle boite de feutres 24 pièces que j’avais reçu pour Noël. J’avais 12 ans ! 🙂

  5. Pour ma part, c’est de voir ma créa sur tous les 4×3 de la ville ( en l’occurrence Strasbourg) et pouvoir dire à ma fille de 3 ans : » tu vois, c’est papa qui l’a fait  » !

  6. Ma plus belle expérience… ma plus belle aventure… le jour où j’ai décidé de me lancer dans le grand bain de l’Indépendance, après 14 années de salariat cocon hyper protégé en tant que directrice de création, dans quelques boîtes de design… Ma plus belle expérience, c’est depuis 11 ans la surprise chaque jour d’un nouveau dossier qui va tomber ou non, l’enchantement de ne pas savoir de quoi demain sera fait, la petite angoisse du téléphone qui va sonner ou pas, l’immense joie du gros dossier qui tombe on ne sait comment, et enfin… du temps pour explorer de nouveaux déserts (les vrais comme ceux de l’aventure graphique…)… le temps de reprendre parfois les pinceaux et les craies sans pour autant abandonner le clavier… Ma plus belle expérience, toutes ces surprises du quotidien qui font que chaque jour est différent et plein de surprises… j’adore ! je signe pour cinquante ans de plus !

  7. Ma plus belle expérience en tant que graphiste (je suis étudiant) a été de découvrir un matin en me levant… un tweet… de Adobe à mon sujet 😯 ❓ ❗  » These terrific designs from @jason_boyer work together as one piece, or separately as a whole collection! « .
    (Non je ne suis pas tombé de ma chaise) .. Je regarde le lien qu’il y a avec le tweet et là je vois un beau petit article de Adobe Créative (CA) sur un de mes projets perso. :smile:.
    Bref j’ai eu un tweet..

    Le tweet : https://twitter.com/Creativesuite/status/165559932886851585 ;
    L’article : http://blogs.adobe.com/creativelayer/net-by-jason-boyer/

  8. Ah c’est cool ça, mais comme @Pierre-Olivier je n’ai pas attendu pour me le procurer 😉
    Mais je participe tout de même au concours, on ne sait jamais… cela pourrait être l’occasion de l’offrir à un proche 🙂

    Ma plus belle expérience à ce jour a été de mettre en place une petite chronique hebdomadaire toute animée, financée via la plateforme Ulule.
    Cette petite webchronique m’a ensuite lancé sur d’autres projets dont le renouvellement de la campagne Internet de la SMENO (sécurité sociale étudiante) et ça, c’est cool 😀

    Merci Geoffrey de nous laisser l’opportunité de partager nos expériences et d’avoir lancé ce concours :mrgreen:

  9. Ma plus belle expérience, c’est surtout de voir la fierté dans les yeux de mon père quand il découvre que ce qu’il est en train de regarder, c’est moi qui l’ai fait. Il ne m’a jamais dit qu’il était fiere de moi et le voir dire à tout le monde « regardez, c’est mon fils qui a fait ça », c’est ma plus belle réussite.

  10. Ma plus belle expérience pour le moment (je suis étudiante) à été lors de mon oral de validation d’année, j’avais bosser 2 mois sur le projet dont la dernière semaine nuit et jour et le jour de l’oral, le fait de pouvoir protéger et défendre son petit bébé coute que coute en quelque sorte et bien ça fait un bien fou, être convaincu de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Une grande satisfaction personnelle ❗ ❗

  11. En fait, ma plus belle expérience reste celle d’être devenu chargé de cours l’année qui suivit ma licence… passer d’étudiant à prof’ en l’espace d’une rentrée est une expérience assez troublante mais surtout très gratifiante, j’en suis très fier 🙄

  12. Ma plus belle expérience commence à peine puisque je suis freelance depuis 2 mois !
    J’aime la liberté et le défi quotidien que cela procure, et les rencontres que je peux faire. Jamais de routine.
    Il n’y a que le côté « paperasse » qui me fait un peu peur.

  13. Ma meilleur expérience restera celle d’avoir passer près d’un an sur une affiche qui a eu près de 30 versions et de la trouver encore moche après 1 an et 30 versions. C’était dans mes jeunes années et j’ai appris beaucoup et depuis, mes travaux d’affiches ne se font plus que sur 3 ou 4 versions et moins d’un mois. Belle progression 😛

    Sympa ce concours, merci Geoffrey.

  14. En tant qu’étudiant, ma plus belle expérience de création est très récente. En semestre ERASMUS à Dublin, j’ai eu l’occasion avec mes amis de l’Université de participer à un workshop européen en Belgique, où se rencontraient 12 universités différentes d’art, de graphisme, d’architecture et de paysage venant de Pologne, Allemagne, Irlande, France, Etats-Unis et Belgique – mais aussi les étudiants en échange comme moi, donc aussi Roumanie, Luxembourg, Australie… Un échange exceptionnel, des ateliers tous les jours d’où sont nées des créations originales et touchantes, comme j’en avais rarement vus dans ma vie.

    J’en profite pour te remercier Geoffrey pour ce blog – et tes autres sites – que je visite très régulièrement et avec un très grand plaisir à chaque fois. J’attends avec impatience de pouvoir assister à une conférence pour t’écouter en live !

  15. Je suis encore jeune, je n’ai pas beaucoup d’expérience, mais la meilleure à ce jour a été le grand succès totalement inattendu d’un article envoyé timidement au WDFR et validé à ma grande surprise. J’en suis encore tout ému quand j’y pense.

  16. Ma meilleure expérience est futur. Cela serait de décrocher l’appel d’offre sur lequel nous bossons en ce moment avec mon associé et qui nous permettrait de commencer à espérer de vivre un jour de notre passion commune, le graphisme 😉

  17. Plus belle expérience, je ne sais pas, mais la plus déroutante pour l’étudiant que j’étais il y a quelques années de cela : celle d’assister à la projection de son film de fin d’étude au forum des images aux Halles devant une salle pleine !
    brrrr j’en tremble encore !

  18. J’étais DA de la campagne d’Eva Joly, et on devait faire valider la profession de foi le lendemain par le Conseil d’État. Évidemment, on n’avait encore rien pu faire. Ça nous a pris la journée, dans des conditions intenables, mais à la fin on était bien obligé de donner le BAT pour les 48,5 millions d’exemplaires…

  19. Ma meilleure expérience…… Je suis également étudiant et ce qui me reste à l’esprit en ce moment c’est l’aboutissement de mes projets de cette année après avoir passé des heures sur du code à comprendre comment ça marche (la plupart du temps juste avec la doc adobe as3, oui ça me rend fier haha)

    😀

  20. Ma plus belle expérience c’était au salon du livre à Genève, dans un but de démonstrations sur tablette graphique, je faisais des portraits live sur écran géant. J’ai rassemblé une foule immense devant mon stand, des enfants, des artistes, des auteurs renommés sont venus me félicité. Certains sont venus avec leurs propres portfolios me demander, une critique, des conseils, c’était juste incroyable. :mrgreen:

  21. Bien que je ne sois pas graphiste indépendant, j’aime bien l’idée de me plier à l’exercice… Ma plus belle expérience ?… Pas facile de faire un choix tant c’est un métier qui apporte son lot de magie chaque jour.
    Disons que c’est sans doute cette fois où j’ai bossé avec un groupe d’étudiants en commerce international à la création d’une identité graphique pour leur promo. Ca a été très riche d’échange, de créativité, de rires, d’expérimentations sur 6 mois. Ca s’est conclu par une magnifique remise de diplômes où j’ai été invitée à monter sur scène et remerciée avec les cadeaux qui vont bien. Et par la demande de la directrice de donner des cours dans ce cursus universitaire ! Trop fière, je suis… 😀

  22. Etant étudiante, mes expériences se limitent à l’école et mon stage. Mais quelle ne fut pas ma fierté en découvrant les premières vraies cartes de visites réalisées par mes soins pendant ce stage imprimées! J’en garde une précieusement dans mon porte feuille!!

    Merci pour ce concours.

  23. Perso, je ne suis pas graphiste, même si j’ai bidouillé mon site, mais je laisse un petit com pour dire que Yamo est un excellent flasheur, et que ses conseils m’ont bien été utiles sur 1dcafé. :mrgreen:

  24. Personnellement, ma plus belle expérience, c’est le jour où entre 2 trains, je montrais à ma meilleures amis mes travaux de design en tant qu’étudiant. Et à la table d’à coté, un monsieur l’air intéressé m’accoste, me laisse sa carte de visite pour que je lui envoie mon book, pour un stage chez Peugeot-Citroên ! Rencontre inattendu qui peut changer une vie.

  25. Je ne suis pas graphiste, mais j’ose espérer qu’à leur contact, sous la houlette de designers, je saurai apprendre à modeler mes idées et ma réflexion. Dans cette démarche et en suivant l’évolution de l’art qui s’entremêle de plus en plus de médias et mixtes, je pense que mon écriture se rapprochera un jour d’un travail de designer. Du coup, je me permets de raconter une de mes expériences de création. J’ai attendu toute ma vie de devenir auteure. Non, soyons honnête, pas toute ma vie. Avant, il y avait astronaute et surfer professionnel. Mais ça fait quand même un moment. On passe de nombreuses années à se demander quel est le moment où l’on arrive, où l’on y arrive. Maintenant le peux le dire, ce moment, aura été quand j’aurais tenu le premier prototype de mon premier livre entre les mains. Les feuillets reliés professionnellement, l’odeur de l’encre et du papier qui changeait de celle des tapuscrits maison. Bien sûr, ce n’était pas un vrai livre, ni même mon vrai nom dessus. Mais de voir ma maquette et mes mots, en « vrai », donner naissance à un objet, à quelque chose que j’avais produit, avait un côté très proche de l’alchimie.

  26. Un client m’a dit au téléphone adorer la maquette de son futur site alors j’ai finaliser le projet pour apprendre 2 jours après la livraison qu’il n’avait jamais validé ça et je devais tout recommencer (il avait peut être demander un avis à sa femme entre temps) -__- Et j’ai dû attendre 4 mois pour être payer.
    Ce genre d’histoire est classique mais toujours instructive. Maintenant je précise au client quand il a dit « oui » que c’est définitif et qu’aucun revirement n’est possible.

  27. Ma plus belle expérience sera de ne pas me faire rouler sur mon premier contrat indépendant grâce au petit livre rose.

    M.V. étudiant en graphisme

  28. Chouette article.

    Pour ma part, étant graphiste depuis peu, ma meilleure expérience a sans doute été la phase d’apprentissage du métier. Étant autodidacte et ayant tout appris sans passer par une école, c’est au contact de graphistes pro que j’ai tout assimilé (et en étant curieux). Donc je dirais que c’est l’investissement des vétérans du métier et leur aide précieuse qui m’a conforté dans mes choix professionnels et m’a permis de progresser. Ce grâce à des forums ou autre. Et ce genre de bouquin le démontre bien, c’est en partageant notre savoir qu’on arrive à faire évoluer le bouzin.

  29. Ma meilleure expérience? Ma toute 1ère expérience de design de site web, lors des balbutiements du CSS3. Y’a donc pas très très longtemps de ça, hé non… 🙂

  30. Ma plus belle expérience a été lors de mon stage au sein d’une asso de cinémas indé. J’ai conçu un logo pour l’une des salles et il a réellement plu à tout le monde. Ca m’a refilé une nouvelle confiance en moi toute neuve !

    Merci pour ce concours ! 😉

  31. La meilleur expérience ?
    Un jour, j’ai bossé pendant plus de 13h de suite sur photoshop et illustrator, et aucun des deux softs n’a plantés une seule fois.
    C’est définitivement ce qui m’est arrivé de mieux.
    :mrgreen: :mrgreen:

  32. Ma plus belle expérience est en lien avec mes origines et mes traditions. Je me suis toujours dit que les belles créations ne se trouvaient que dans l’Europe, dans le monde entier mais pas dans un petit continent comme le Pakistan. Malheureusement l’électricité ce fait rare là-bas, les ordinateurs et le graphismes pareil. Et faire des projets mélangeant les lettres latines et celle de mes origines et la plus belle expérience de ma vie. Et j’espère que plus tard, cela soit ma marque de fabrique, mon style graphique. Ne pensez-vous pas qu’un mélange de lettre latine avec des lettres arabes, urdu pourrait rendre un mélange extraordinaire ? 😈

  33. Une de mes expériences les plus marquantes :

    Un ami m’a demandé de lui faire son devoir d’Arts Appliquer pour le Bac (Filière pro) à moi qui était en filière Scientifique.
    Il fallait créer pendant toute l’année un objet utile, designé d’une manière originale et en sortir un prototype (Carton).

    Le challenge était qu’il n’avait pas d’idée, et qu’il m’a prévenu 2 jours avant le rendu.
    Ni une ni deux, je crée un Paper Toy du personnage Ness avec la casquette amovible, qui sert de porte cigarettes et porte briquet.

    Dans la foulée je lui fait un mode d’emploi (Pour justifier qu’il pouvait y avoir 1 an de travail dessus.)

    Résultat : Il a eu 19/20 😈 (et le point qu’il a perdu était parce qu’il a dit utiliser powerpoint au lieu de Photoshop…)

    Merci beaucoup pour le concours !

  34. Chaque jour en tant que graphiste est une expérience unique ! On pourrait presque en faire un film.
    Pour ma part celle qui me vient à l’idée c’est tout de même lorsqu’un client m’a demandé de faire un site pour son activité qui était : Fabricant de raclette à caca de vache dans les étables. Véridique ! Heureusement que le client était très sympa et ouvert mais je vous laisse imaginer les instructions dans le cahier des charges 😳

  35. Ma plus belle expérience de graphisme…
    C’est probablement ma rencontre avec ce qui allait devenir mon métier.
    Pas d’école mais des professionnels passionnés et talentueux pour partager avec moi leurs savoirs.

    Depuis, ma plus belle expérience de graphisme…
    Je la vis au quotidien !

  36. En tout cas à ce jour, et parce que j’attend toujours à vivre encore mieux, 🙂 ma plus belle expérience de graphiste a été d’être exposé à la Gaité lyrique avec Pictoplasma. Et pour une groupie comme moi, ça n’a pas de prix.

  37. Ma plus belle expérience, c’est de voir la réaction des gens quand ils voient mon travail, et particulièrement ma maman qui est graphiste elle aussi.

    Lorsqu’on explique un projet à quelqu’un d’extérieur, qu’il comprend petit à petit tout le travail fourni, qu’il prend conscience que c’est un métier, qu’il en reste parfois muet, sans commentaire désobligeant pour minimiser l’effort fourni… J’aime voir cette expression sur le visage d’une personne, et ça me rappelle combien j’ai envie de continuer. 🙂

  38. Pour moi ce fût lors de la présentation de la première Mini Cooper.

    L’équipe en charge de sa réalisation avait organisé une tournée européenne de présentation plus ou moins confidentielle et notre petit collectif avions fait une projection vidéo lors de l’étape Marseillaise, au WebBar privatisé pour l’occasion. C’était en 2001 si ma mémoire est bonne.
    J’avais travaillé des heures nuit et jour sur la vidéo car la prestation avait été décrochée à la dernière minute.
    Le résultat était génial, nous avions trouvé des écrans ronds qui ont étés accrochés en hauteur dans la salle, comme des énormes phares de Mini.

    Les images sont -en vrac- ici pour mieux se rendre compte ➡ http://bullecube.com/webbar.mini/

  39. Ma plus belle histoire de graphiste c’est quand à un entretien pour un stage Geoffrey Dorne m’as dit qu’il appréciait mon travail ! 😎 (Lèche-Lèche)

    Sinon ma plus drôle c’est quand on m’as demandé (pour une grande entreprise d’assurance et après un brief très sérieux) de réaliser le travail sur PUBLISHER ! 10 minutes de fou rire nerveux devant le sérieux du client ! 😆

  40. Une fois un client m’a payé de suite!!! Sans retard! 😯
    J’ai cru que c’était une blague mais même pas le chèque était belle et bien un vrai et le compte approvisionné!
    Franchement defois on est surpris 🙂

  41. Ma plus belle expérience en tant qu’étudiante en graphisme est sans aucun doute le jour ou j’ai fais une présentation orale d’un projet inexistant au Maroc, celui d’une marque de produits alimentaires ciblant spécialement les personnes diabétiques. Et pour rendre ma présentation plus captivante et attirante, l’idée m’est venue d’utiliser comme support de mon projet un packaging primaire géant de biscuits sans sucre que j’ai fabriqué moi même. La boite était fermé au début, le jury n’avait rien compris, c’est après avoir ouvert et accroché la boite sur le mur qu’ils ont compris que son tracé de découpe d’environ 3m de largeur m’a servi comme panneau d’affichage..et croyais moi ils étaient épatés, non seulement par ma scénographie mais aussi par le contenu de mon projet !

  42. Ma meilleure expérience a été d’être joint par une grosse entreprise pour des vidéos d’animations didactiques, d’être convient à un rendez vous dans leur tour de la défense, de mettre pointé avec mon éternel jean/ tee shirt decat/ baskets et un pull en laine (troué de brulure de cigarette), d’avoir présenter ma carte d’identité, d’être monter au 20eme étages…
    Et avec tout çà, d’avoir pourtant été pris au sérieux, avec le prix désiré… je me suis promis de soigner mon apparence la prochaine fois pour les en remercier… déjugeant ainsi l’image fausse que je me faisais des habitants de ces tours.

  43. Ma meilleure expérience, fut un workshop avec un auteur de manga expérimental coréen autour de la notion d’expression des émotions sans mot juste à travers les bulles.
    Trouver d’autre manière de communiquer avec un plus un intervenant parlant que peu l’anglais, un souvenir vraiment amusant ^^

  44. En fait, j’en laisse un autre, il me faut ce bouquin :

    Ma mère qui n’est pas du métier, (elle était manip-radio) se fait un sang d’encre parce que graphiste indépendant… ben… ça paye pas très bien au début, et en plus pas très régulièrement et parfois quand j’ai rien, ben je fais rien… çà l’énerve… alors quand elle me donne pas du travail, gratuit je précise (genre : son repas de rue, l’arbre généalogique de la famille, club de mosaïque etc.)… Elle regarde le travail de mes condisciples autour de chez elle, d’un gout très sur, elle trouve presque toujours tout est du caca et que son fils(moi) j’aurais pu faire bien mieux, elle conserve aussi les supports pour me faire comprendre que je pourrais les contacter… Ensuite elle me rappelle signer le moindre support que je réalise, car vous comprenez « on ne sait jamais »… Je m’arrête là, nombreux graphistes ont une mère.

  45. Hello,
    Merci Julien et Geoffrey pour ce concours 🙂

    Ma meilleure expérience dans ce domaine est celle que je vis au quotidien depuis que je me suis lancé dans l’aventure. J’y rencontre quotidiennement des gens fabuleux, généreux, passionnés, etc.
    De ma formation « officielle » ratée durant laquelle j’y ai fait de très belles rencontres, à la chance et la confiance que m’offre la société qui m’embauche, tout n’a été que partage et entre aide. De là découle forcément un travail par passion et de qualité

    Bonne soirée ! 😉

  46. Ma plus belle expérience ?
    ça risque d’être dur pour moi car je ne suis pas encore professionnel (je l’espère l’être un jour), mais ça ne m’empêche pas de commencer dès maintenant de petites expériences.
    Ben je crois que ma meilleur expérience est lors de mon premiers mini « concours » où le gagnant gagnais un dessin à l’aquarelle. Je me suis aperçu que je n’étais pas tout seul sur le web et qu’il y avait des gens qui appréciaient mon travail. Cette expérience à changé mon travail, je ne travaillais plus pour moi, mais pour les autres.
    Sinon super concours, et je tente ma chance (non sérieux, pourquoi je poste ici alors XD)
    Cordialement
    Théotix

  47. La meilleure expérience en tant que graphiste est celle que je vie actuellement,
    je suis étudiant en école de création numérique, mon école est polyvalente.
    Elle me laisse la possibilité de créer avec la liberté de tester ma créativité, en ayant le regard de mes amis, des intervenants graphistes.

    Je sais que je suis en train de construire des bases solides pour mon avenir et je veux profiter encore des années d’études qu’il me reste pour expérimenter, découvrir, partager pour innover.

    Une très bonne soirée 🙂

  48. Bonjour,

    Moi ma plus belle expérience et sûrement la plus marrante, etant un jeune graphiste autodidacte de 22 ans se fut mon premier client pour une carte de visite’, une personne qui ne connaissez pas grand chose en informatique et graphisme, ma dit ` vous pouvez faire de belle chose avec paint ` celui de Windows de base biensure 🙂

  49. Ma plus belle expérience?

    Celle que je suis en train de vivre: le lancement de mon activité de graphiste freelance!! 😀

    Et merci à Geoffrey et à Julien pour le concours!! :mrgreen:

  50. Ma plus belle expérience est aussi ma première en tant que freelance, car je réalise le site d’une amie traiteur polynésienne. Notre amour partagé des îles et notre nostalgie du Pacifique nous fait verser une petite larme à chaque recherche de visuel 🙂 Ou quand souvenirs se confondent avec avenir… *soupir*

  51. Bonjour,

    Ma plus belle expérience n’est pas très loin. Je suis étudiant en graphisme/illustration à Paris.
    Je suis actuellement en stage de 4 mois. J’ai l’honneur de pouvoir participer à divers projets qui seront publiés sur la toile. Quand plusieurs clients et collègues apprécient votre travail , c’est une belle récompense. Malheureusement pour moi, je connais mal le milieu du travail indépendant. Je souhaites être freelance après avoir acquis plus de techniques. Je pense donc que ce livre peut m’apporter énormément de conseils et de culture sur ce milieu que je connais très mal.

    bonne journée!
    alexis

  52. Ma plus belle expérience de graphisme a fini au tribunal, c’est pourquoi je ne citerai pas le nom des clients. Cependant, l’histoire commençait bien! Lors de la première présentation de la charte graphique, après plusieurs moodboards bien évidemment, la réponse du client ne pouvait pas faire plus plaisir : « C’est parfait, je n’ai pas de retour, vous pouvez intégrer ». Wouuaaahhh. Pas de retours ??! First time ever! Bref, un petit coup de fil au client pour être sûr qu’il comprenne bien le sens du mot « valider », ainsi que les conséquences que cela implique… mais toujours pas de retours. C’est donc parfait, on passe en phase d’intégration et j’envois la facture. C’est là que commence les problèmes. Plus de nouvelles du client. Puis, lorsque j’arrive enfin à l’avoir, il ose me dire en personne : « Non mais de toute façon je ne vous payerai pas. ».

  53. Ma plus belle expérience aura été lorsque l’un de mes clients s’est assis devant le service web/app fraîchement créé et qu’il a commencé à s’en servir sans explications préalables :

    JOB IS DONE ! Énorme sensation de travail accompli, ça doit être pour ces moments là que je fais ce boulot.. 😎

    Quoi de plus beau pour un designer d’interaction ?!

  54. Bonjour et merci pour ce concours,
    Ma plus belle aventure c’est l’atelier OASP, qu’on a fondé il y a un an avec mon copain où on édite des projets en sérigraphie. J’aime ce moment où l’image se révèle sur la feuille après le premier passage d’encre. 😀

    Bonne journée !

  55. Je vais être graphiste officiellement dans 2 ans après le DNSEP, et rien que l’idée de plonger dans ce marasme qu’est la vie active m’angoisse particulièrement, prise dans la dichotomie du freelance ou agence je ne sais à quel saint me vouer. Du coup je n’ai pas de meilleure expérience a vous compter ! Mais ce livre éveille déjà mes papilles graphiques ! Je propose un contre concours, pour tout ceux qui tendent à être graphiste et qui ne le sont pas encore, tout ceux qui ne sont que des embryons, tout ces étudiants de second cycle stagiaire de 6 mois en agence ! Pensez à nous !
    Please help ! 🙂

  56. Prendre son courage à deux mains pour savoir quand seront connu les résultats d’un appel d’offre et s’entendre dire… « on vient juste de choisir votre projet » (histoire vraie qui a mené a une collaboration qui dure) :mrgreen:

  57. Je ne sais pas si j’ai déjà vécu ma PLUS belle expérience de designer. Chaque nouvelle foi m’apporte beaucoup de choses. [facile !! mais authentique]

  58. Au détour d’une rue, à coté d’une église (non je ne parle pas d’expériences interdites), apparaisse un jeu de couleur qui me dit quelque chose…

    Je m’approche, j’observe, je détail … je reconnais !

    « cmwakilafé » tilt mon esprit.

    bah vi, y’a 12 ans, j’avais fait ce logo, cette charte, pour cette institut. Ils ont déménagés, moi j’ai changé (j’ai même doublé…). Petite boutique devenu grand institut élégant bien placé, acollé à la DRAC de mon île, la classe en somme.

    Un vrai sentiment de paternité, une fierté, l’orgueil démesuré je continue mon chemin de peur d’apprendre qu’il ne s’agisse que la conséquence d’une mesure d’efficacité économique…

  59. Dès qu’un travail me permet d’apprendre quelque chose de nouveau, même en dehors du graphisme, il a des chances de devenir l’une de mes meilleures expériences.
    Ça peut aller de la découverte du code html à des notions de menuiserie : entre les deux se trouvent toujours des images à construire.

  60. Ma plus belle expérience de design a été mon stage pour une grande marque de champagne. J’avais été sélectionné suite à un concours et j’ai eu la chance d’y développer mon projet entouré d’artisans. Je me souviens encore du jour où j’ai dû me lever au petit jour pour faire des expériences culinaires avec les cuisiniers de leur hotel particulier dans la campagne rémoise. Rouler à travers le vignoble embrumé pour aller déguster de la mousse de homard accompagné de croquette de parmesan à 10h du matin, créer en coeur avec les chefs, avec en prime (dans un but professionnel!) une petite flûte de champagne… quel régal!

  61. Je ne me considère pas comme graphiste (encore). Mais je pense que le plus beau moment aura été celui ou j’ai appris que j’étais pris dans mon cursus Info-Com Publicité. Même si je travaillais déjà beaucoup auparavant en ayant appris en autodidacte l’utilisation de la fameuse CSuite, c’était le début d’un apprentissage de mes passions que sont l’art de le design. J’ai tenté l’aventure Bac S, j’ai presque été éliminé, mais de justesse j’ai échappé à la nomination du rattrapage. Aujourd’hui je dois à mon IUT et mes camarades publicitaires un fort gain d’assurance, et à mes cours de PAO, un étonnant sens de la créativité grandissant (enfin, disons qu’enfin je canalise.)

    Je fais mes débuts en tant que graphiste reconnu, et j’aspire même à étudier à l’étranger. Allez, dans deux ans qui sait …
    Et enfin, merci à Julien et Geoffrey de nous proposer ce concours, c’est super enrichissant de lire certains commentaires :p

  62. Ma plus belle expérience dans le graphisme à simplement été mon année préparatoire dans une école d’art et de communication Suisse. Cette année m’avait permit de découvrir le métier, affiner mon oeil et ma sensibilité visuelle, elle m’avait aussi permit de mettre un pied dans le monde professionnel ! Durant cette année préparatoire, j’avais eu beaucoup de chance puisque j’avais gagné un concours d’affiche et j’étais donc affichée dans Lausanne et d’autre ville de Suisse.
    Suite à cette montée « en puissance » ou, pour mes professeur, cette révélation… des entreprises extérieur à mon école m’avaient confié quelques menda.
    Mais, personnellement, je suis heureuse de pratiquer tous les jours ce métier qui est ludique et, parfois, très enfantin (rire) !

  63. Alors moi.. ma plus belle expérience.. Fut lors de ma première année d’école. Lors d’un concours de packaging. Commencant à peine dans ce milieu je n’avais pas trop le feeling avec le volume. J’ai donc décidé de tout mettre dans le graphisme, en faisant une créa contenant des humains avec des têtes d’animaux.
    En somme, je me suis retrouvé moi, en tenant un sèche cheveux dans les mains avec la tete de mon chien (lévrier) et mon copain jouant de la guitare électrique avec la tete de mon dada.
    Un fond bien seventies…
    Mon pack a bien attiré l’attention. Je n’ai pas gagné mais j’ai été publié dans plusieurs revu.
    Pour une première année qui viens d’un bac +2 biologie, c’est pas si mal je pense 🙂

  64. Ma plus belle experience était pour mon projet de fin d’année en licence de Design, l’idée n’est pas originale mais j’ai repensé un blog dans une édition papier. Le site en lui même, pas fait pas un designer, a un aspect très simple, plutôt fonctionnel que beau. Il m’a fallu réimaginer son contenu, ne sélectionner que le meilleur (certes, pour le projet, j’ai demandé aux rédacteurs de choisir leurs articles, ld’idée étant qu’en application concrète les meilleurs articles du mois sont publiés mensuellement dans l’édition papier).
    Au final, j’ai présenté un magazine de 86 pages, imprimés à 9 exemplaires, reprenant les articles de choix et surtout ilustrés par les photos en version print. C’est bête, mais l’internaute (et nous même, designers) avons trop habitué nos yeux aux jpeg. Retrouver les mêmes images sur un beau papier, ça fait toujours son effet 🙂

    Merci pour le concours, je crois les doigts.. 😉

  65. Ce n’est pas évident de hiérarchiser ses expériences… Mais il y en a 2 qui se démarque dans ma courte carrière :
    – Tout d’abord ma première publication en presse, trop impatiente pour attendre de recevoir mes exemplaires, je suis allée en voiture à la maison de la presse, moi qui ne conduit jamais ! Et il était là sur l’étagère dans ce magasin où j’ai acheté mes premiers magazines. C’était un sentiment très narcissique, très égoïste, mais j’étais fière d’avoir franchi cette étape.

    – Et sinon depuis peu je suis graphiste salariée dans une petite asso qui fabrique un magazine, le premier bouclage a été stressant mais tout s’est bien passé, il y a une véritable alchimie qui s’opère dans l’équipe dans ces moments-là, toute l’énergie des unes et des autres se coordonne et se concentre sur un seul projet, presque en harmonie … Presque magique !

  66. Je pourrais citer la fierté de voir ma première affiche visible à chaque coin de rue lors du lancement de la saison d’un théâtre de la métropole lilloise, la joie de se dire que son travail est visible par tous et qu’il a enfin une place de le paysage visuel de tout un chacun.

    Mais je pense surtout que ma plus belle expérience en tant que graphiste est celle que je vis chaque jour, à savoir l’expérience acquise au fil du temps, projets après projets. En soi notre évolution au cours de ce magnifique voyage qu’est la création.

  67. @adrien: tu as bien fait de laisser ce deuxième commentaire adrien, j’ai une mère identique 😉

    Ma plus belle expérience a été de recevoir un commentaire positif sur un de mes travaux par Senongo Akpem et ensuite de l’entendre cité dans une conférence sur la typographie à San Francisco.

    Et aussi quand j’ai créé mon adresse email pro – il y a une semaine 😀

  68. Ma plus belle expérience a été de voir des animations, effectuées lors d’un stage, sur Arte. Premier « vrai » travail et grande satisfaction de voir mon boulot à la TV (même s’il a fallu attendre 2 ans).

  69. Je ne bosse pas pour des grand comptes, donc cela reste modeste. un de mes fiertés, c’est d’avoir remporté une offre pour un Comité du Tourisme et de voir le résultat sur le stand du salon de l’Agriculture. Et sinon ma première facturation en temps que Freelance 🙂

  70. Mon plus beau souvenir de graphiste c’est la réalisation du site d’Adrianna Karembeu. J’ai eu la chance de travailler avec elle et dès le début j’ai senti que le contact passerait à merveille. Elle est extrêmement professionnelle et à beaucoup d’humour. Son assistante (presque aussi canon en brune) nous soutenais parfois pendant ces réunions ou nous avons ensemble tenté de mettre sur papier la création de ce qui serait le site « qui la définirait le plus en tant que personne » après 2, 3 réunions on passe le cap de la star. Pour découvrir. La femme. Et s’est installé entre nous une relation déroutante. Certe, j’etais plus jeune et bien naïf. Mais je n’en était pas moins un jeune homme conscient de ce que nous vivions. Une passion est née, furtive mais intense. Nous nous retrouvions sans presque plus parler du projet qui n’était déjà plus notre raison de nous côtoyer.

    Ensuite ? J’ai craqué, je m’en souviens c’était un mardi, en l’embrassant j’ai vu ma vie défiler. C’était grandiose… J’avais presque de la peine en imaginant le prix des vêtements que je déchirait par la suite. Peine très vite réconfortée. Par la douce… Et son assistante entrée sans crier gare, qui ne tardera pas à se mêler à notre passion et ce souvenir merveilleux. Comme les sites, les logos et les diverses créas pour mes clients. Je l’ai evidemment créé de toutes pièces. Mais ça reste un très bon souvenir !

  71. J’ai hésité entre plusieurs corps de métiers. Cuisinier, Cascadeur, et graphiste…
    Le premier fallait travailler les jours de fêtes, ça ma rendu triste.
    Le deuxième on m’a dit que cela pouvait être dangereux. J’ai pas cru et j’ai tésté… ils avaient raisons… ><'

    Graphiste, ^^ une idée qui me trottée en tête depuis ma tendre enfance. Après avoir scruté les méandres de Photoshop 5.5. J'ai tenté une expérience en agence, premier jour, tellement pressé de découvrir ceci. Le coeur battant et les cheveux au vent, je décide de prendre un raccourci par un chantier… dérapage, glissade, et en sortant de la boue, j'ai vu l'heure, je ne pouvais plus faire demi tour alors j'y suis allé comme ceci.

    On peut dire que cela avait été mon immersion dans le domaine de la création 🙂

  72. Salut!
    Mon meilleur souvenir de Graphiste reste une présentation de création devant les dirigeants d’une grande entreprise et qu’il m’applaudisse à la fin…. J’en frisonne encore 🙂

  73. un de mes meilleurs souvenirs, c’est d’avoir passé deux heures avec un imprimeur à mélanger de l’encre pour trouver exactement la bonne nuance de vieil argent pour la couv d’un bouquin…

  74. Janvier 2010 : Entre Singapour et Londres, à bord d’un long courrier déchirant les nuages de la nuit, la tête encore pleine de couleurs de ce merveilleux séjour passé à Singapour, j’ai griffonné sur un de mes blocs toutes ces nuances, paroles, bruits, odeurs culinaires, sourires, végétation…qui m’avaient émue. En rentrant chez moi, depuis mes croquis, j’ai de suite composé une illustration que j’ai ensuite partagé sur la toile et qui m’a valu d’être remarquée par une société qui recherchait de nouveaux talents pour la décoration et le design. Cette collaboration n’a pas pu aboutir car mon portfolio était trop maigre dans le domaine de l’illustration, mais j’ai compris depuis que je pouvais partager sans crainte mes émotions par l’illustration. Un grand pas pour une petite graphiste comme moi !

  75. Personnellement, ma plus belle expérience de rgaphiste va arriver fin août : enfin deux semaines de vacances, pas de commandes, pas d’ordinateur, pas de tablette, juste ma femme, l’océan et… le calme !

  76. Mon expérience la plus interessante fut un projet de livre photo sur des personnalités dans le besoin (SDF) dans le 11ème de Paris. 14 personnages, 14 histoires. Projet très enrichissant, très tristes, mais aussi plein d’espoir.

  77. Il y a un an on m’a appelé en me proposant un stage d’été. C’était une boite de production de documentaire et d’animation qui avait eu accès à mon book. J’ai été surpris et content, et a commencé l’entretient téléphonique. A la fin, le monsieur me dit qu’il me veut bien en tant que stagiaire DA junior, je dis ok, il me demande quand est-ce que je peux commencer, je lui dit là maintenant, et il m’avoue que le billet le moins cher à pour départ la semaine prochaine. J’avais accepté un jog à La Réunion, sans le savoir; j’y suis allé sans réfléchir.
    Ce fut 2 mois et 18 jours splendides!!

  78. Ma plus belle expérience, allez honnêtement, sans langue de bois, c’est celle que je vivais à chaque cours que je donnais à la fac, en voyant les yeux de mes étudiants quand je leur expliquai les subtilités d’Illustrator et les possibilités du vectoriel. Et même si je suis pas un bon dessinateur/designer/graphiste, les voir limite ébahis quand je leur montre quelques-uns de mes travaux pourtant pas si terribles, ça m’a toujours mis en émoi, et du coup ça renforçait leur envie de faire mieux. Et ça c’est priceless…

  79. Je suis bidon comme graphiste. En revanche, si je gagne le concours j’ai plusieurs ami(e)s tout trouvés à qui offrir ce bouquin 😉

  80. Ma plus belle expérience de créatrice a été quand sur le forum de graphisme d’une de mes amies ont m’a demandée de donner des cours de découpage, de mise en forme sur photoshop. Ce n’était pas grand chose mais pour une débutante comme moi qui adore le graphisme cela a été très valorisant. Mais je suis sure qu’il y aura toujours une plus belle expérience qui m’attends comme la création d’un forum =)

  81. peut-être se fait-il tard mais j’y trouve là une heureuse (et belle) coïncidence: je tiens donc, à apporter une pierre à l’édifice parmis ces (nombreux) commentaires tous aussi enrichissantes que passionnantes — du plus beau moment qu’on se souviendra longtemps encore. —

    je ne conterais pas ma plus belle expérience — elle reste à venir — en tant que graphiste mais celle qui m’a donné (et donne au jour d’aujourd’hui) l’envie de poursuivre cette voie… perséverer… manger de belles typos… toujours à l’afflût de toutes ces belles choses, graphiquement.

    cette expérience que je vais raconter, se situe pendant mes études en communication graphique, y a quatre/cinq ans de là (eh oui, déjà!)… le sujet étant une commande réelle : concevoir et réaliser une (nouvelle) identité visuelle d’un lieu culturel : à la fois un (beau) jardin, une galerie (d’art), et plus encore. le sujet, les attentes donnés — je fais donc mes petits croquis, (quelques) idées, un brainstorming… ma petite soupe en somme : ) jusqu’à aller vers un résultat que je jugeais à l’époque « pas mal » mais pas aussi pertinent que je pensais en regardant le travail de mes autres camarades (j’étais et j’ai toujours cet œil très critique envers mon travail… un bien vilain défaut!). nous passerons même tous, devant la cliente, y défendre notre « bébé » tout juste conçu. chacun d’entre nous aura son moment de trac — moi y compris. c’est un peu plus tard que j’apprends que mon travail a été retenu. je n’en revenais pas…

    depuis, j’ai fais du chemin. j’avais laissé cette expérience dans un coin de ma tête (autant le dire, j’allais jusqu’à oublier de figurer et montrer « ma toute première création retenue » à travers mon book en tant que jeune graphiste).

    c’est à tout hasard, hier — en feuilletant un dépliant consacré aux lieux culturels de ma région que je « me re-découvre »… cette (drôle d’)impression d’être « mise à nue »… c’est très exactement ce vendredi 20 juillet à 13:06 que finalement… l’identité visuelle que j’avais réalisé n’était pas aussi mauvaise, contrairement à ce sentiment de n’avoir pas assez recherché, mis en avant telle ou telle chose, à l’époque.

    aujourd’hui, j’ai cet encart devant moi, « ce » logo qui y figure. maintenant, je peux dire que je suis fière d’avoir fais ce travail. comme quoi, être graphiste c’est comme être photographe : tu n’auras jamais le même œil… l’avis même que tu avais au moment de sa création. c’est pour ça que les années sont là… elles passent… passent… et un jour, tu retombes dessus et tu en (re)tombes amoureux(se) (ou non… mais ça c’est une autre histoire : ))

  82. Ma plus belle expérience -pour le moment- est ma première expérience en tant que graphiste-photographe stagiaire dans une petite compagnie de théâtre. Je suis arrivée inexpérimentée, très peu sûre de moi, n’ayant que les cours d’une MANAA et un peu d’aide d’un ami graphiste… et surtout, seule sur mon poste. Un grand saut dans le vide, en fait.
    L’expérience a été difficile mais très stimulante, j’ai beaucoup appris humainement, beaucoup progressé, fait beaucoup de rencontres. La compagnie étant en plus spécialisée dans le théâtre en lieu insolite, c’était excitant de découvrir de nouveaux lieux dans Paris, de voir les affiches que j’ai crées.. justement affichées; et de voir les spectacles dans une ambiance à chaque fois différente.
    J’ai eu aussi une très grande reconnaissance de la part des gens avec qui j’ai travaillé, et la fin du stage m’a paru ressembler plus ressembler à un début de quelque chose… ce qui m’a donné envie de continuer mes études dans ce milieu.

  83. Ma plus belle expérience est une des premières : j’étais entre de travail dans une Radio et ce moi qui avais pour mission de créer la maket de magazine de la radio. Quelques jours plus tard, lorsque j’ai vu la présentation officiel et le lancement pour la premières fois. et pour moi ce jour ete magique et j’avais l’inpression que tout les mondes avait mon travail en main, j’ai eu l’impression que tout autre graphistte. c’est toujours un moment particulier pour un graphiste

  84. il y a 3 ans j’avais fait un stage d’un mois avec un graphiste indépendant débordé de boulot j’ai du me faire remarqué en réalisant des objets en 3d sur illustrator en réalisant une ville en pixel art. Mon tuteur au bout d’une semaine d’apprentissage et de test du niveau m’a donner le même travail que lui pour plus de proposition, je me suis mis à faire de la créa pour avoir des propositions différentes qui ont été choisi par les clients au final est envoyé chez l’imprimeur. J’ai réalisé de nombreux travaux comme des affiches, des billets de réduction avec des photos de star des années 50 donc de la recherche et de la création , une belle carte de visite, un journal sur les cantons tout nouveau…. A la fin de mon stage je suis reparti avec une enveloppe de quelque billet avec écrit dessus ceci n’est pas un salaire mais une récompense pour ton boulot apporté. je suis ressorti débordant d’idée, excité et fier de mon travail et plus sur que jamais de devenir graphiste. Mon expériences à était la collaboration et l’investissement que je me suis donner avec passion pour apporter un travail professionnel et respectable qui m’a suivi dans mon book dans mes oraux en cours dans mon rapport de stage. je me suis épanoui dans mon travail et j’ai pu avoir un bon profil de graphiste au seins des meilleurs entreprises de la réunion. aujourd’hui je me lance en free lance =) recevoir se livre m’aiderait maintenant.


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