Le programme informatique développé par l’université d’Haifa cible les pathologies neurologiques et les conséquences des traitements via la réalité virtuelle.

Choisir le traitement le plus approprié pour un patient atteint d’une blessure au cerveau sera prochainement géré par un logiciel. L’université de Haifa (Israël) travaille sur un système capable de diagnostiquer avec précision le mal – accident cérébrovasculaire, traumatisme, etc. – exact dont souffre une personne. Les responsables du projet utilisent un système thérapeutique basé sur la réalité virtuelle. Le patient, assis face à un écran, doit réagir à plusieurs stimuli. Par exemple, des balles de tennis peuvent lui être virtuellement jetées de tous côtés. Les mouvements – réels – de main faits par le malade sont alors enregistrés sur l’écran et envoyés vers le programme.

Différencier les pathologies

Ce qui permet à ce dernier de se perfectionner et d’apprendre à différencier les pathologies en fonction des gestes réalisés. Selon les chercheurs, l’ordinateur serait ensuite capable de déterminer avec un taux de réussite presque total le type exact de traumatisme dont souffrirait un patient arrivé à l’hôpital. Une fois cette première étape franchie – la moins utile, puisque le corps médical est à ce jour capable de réaliser avec efficacité ce type de diagnostic, le système peut apprendre à simuler le résultat des différents traitements. Les balles virtuelles sont encore mises à contribution.

Simuler l’efficacité du traitement

Il s’agit alors d’observer la réaction d’un patient au lancer une fois le traitement administré. Plusieurs dizaines d’essais devraient pouvoir être réalisés en un laps de temps relativement court. Le but étant de sélectionner celui convenant le mieux au patient. Principal intérêt : éviter de perdre du temps en administrant des médicaments inefficaces. Ou, pire, qui peuvent empirer la situation. Autre fonction envisagée : celle de calculer le nombre de chances de récupération totale de ses facultés par une personne, selon la gravité de sa blessure et sa réaction aux soins. “Ces services ne peuvent être accomplis actuellement aussi vite par les médecins. Certains sont même encore de l’ordre de l’impossible”, souligne Larry Manevitz, chercheur en informatique.

via l’atelier




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