Raymond Loewy est une des plus grandes figures du design et un personnage vraiment intéressant à mes yeux. Je vous ai déjà parlé quelques fois sur mon blog, mais aujourd’hui c’est un plongeon vraiment fort que nous propose Arte avec cette émission consacrée intégralement à ce français un peu fou, vraiment créatif et idéaliste qui sera devenu franco-américain après sa naturalisation. On connait certains de ses projets de design comme les paquets de cigarettes Lucky Strike, le logo de Shell, le logo de LU et d’autres projets pour la NASA ou encore Coca Cola…
Présentation du documentaire
« Quand je suis arrivé en Amérique, tout était très laid. J’ai décidé que j’allais faire quelque chose pour corriger cela. » En 1919, Raymond Loewy, qui n’a pas achevé ses études d’ingénieur en France, émigre aux États-Unis avec seulement 40 dollars en poche, habité par de grandes ambitions. D’abord dessinateur pour « Vogue » et le « Harper’s Bazaar « à New York, le « Frenchy » aux allures de star hollywoodienne collabore par la suite avec de grandes marques américaines dont il façonne l’identité visuelle. C’est à lui que l’on doit, dans les années 1930, le design des cars Greyhound à deux étages ou celui des plus belles voitures Studebaker, qui deviendront sous son trait sportives et élégantes. Son génie créatif s’illustre également à travers le design de produits industriels du quotidien, comme le réfrigérateur Coldspot, vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires en 1935, le paquet rouge de cigarettes Lucky Strike ou le distributeur emblématique de Coca-Cola. Si ses créations sont passées à la postérité, le nom de celui qui fut le premier designer industriel à faire la une du « Time Magazine » en 1949 a étrangement disparu des mémoires. French Touch. À travers d’innombrables objets, commentés par les proches de Loewy et de grands noms du design, ce documentaire flamboyant revisite l’œuvre d’un « »mad man » « français que l’on découvre par ailleurs ultracréatif et mégalomane. Le réalisateur retourne sur ses lieux de vie, de sa sublime villa de Palm Springs, dont il est l’architecte, à son château de la Cense, dans les Yvelines. Si le film retrace la carrière grandiose du designer, il laisse également entrevoir les parts d’ombre du personnage, en évoquant notamment sa mystérieuse faillite après la crise pétrolière de 1973. »
Raymond Loewy, le designer du rêve américain
Bon visionnage !