Bonjour à toutes et à tous, ce matin je suis tombé sur la passionnante lecture (en anglais) à propos des modèles de l’expérience de l’utilisateur et de leur relation avec plusieurs théories de la psychologie cognitive. Cet article rédigé par Kerstin Bongard-Blanchy et Carole Bouchard des Arts et Métiers ParisTech est riche d’apprentissage, notamment lorsqu’il s’agit des paradigmes du design produit dans une époque où le design est évolutif, dynamique, presque en temps réel !
Présentation
« Ce document propose un modèle de l’expérience de l’utilisateur qui s’appuie sur plusieurs théories de la psychologie cognitive comme le “Wirkkreis” de Uexkuell, de la recherche en design comme les théories du Design Emotionnel, et du monde IHM comme le “Process Schema”. Dans ce modèle on trouve les capteurs, la cognition et l’affect, et les réponses comme dimensions liées à l’utilisateur, les capteurs et les réponses du produit, ainsi que le contexte de l’utilisation et la temporalité de l’expérience. Ensemble, ces dimensions apportent une vue globale sur les mécanismes de l’expérience de l’utilisateur. Cela nous amène également à une discussion sur de nouveaux paradigmes dans le design produit. Tandis que le design produit classique s’est focalisé sur les formes, aujourd’hui le designer doit concevoir des changements dynamiques des fonctionnalités, de l’apparence, du comportement et des propriétés sensorielles. Il doit également anticiper le contexte de l’utilisation et des transformations dans l’expérience vécue dans le temps. »
La publication
Bonne lecture !
Intéressant mais de là à dire que le « design produit classique » se focalisait sur les formes et ignorait l’interaction avec l’utilisateur… C’est ignorer l’histoire du design !
Aujourd’hui, pourrait-on classer la technologie de la réalité virtuelle faisant partie de la psychologie cognitive ? il y a beaucoup de choses qui se font avec cette technologie et dans plusieurs domaines. Je n’en veux pour preuve que les nombreux exercices faits avec les athlètes de haut niveau ou les patients souffrant d’une défaillance motrice.