Bonjour ! 🙂

Ce matin, on démarre la journée avec un site internet découvert grâce au WIF, (le Webdesign International Festival). Raphaël Beau et Matthieu Carron ont, pour ce festival, imaginé, créé et codé le site internet « WWWaste » qui va tenter de vous faire comprendre l’impact écologique de votre consommation quotidienne d’internet. Que ce soit avec Google, Twitter, Youtube, Messenger ou encore Facebook, chaque site internet utilise énormément de serveurs et consomme donc énormément d’électricité.

Bon, personnellement, après avoir essayé ce site, j’apprends que, mis à part MSN que je n’utilise plus et à part le fait que je passe peu de temps sur Youtube, tout le reste (e-mail, twitter, recherches Google, temps passé sur Facebook, etc.), je consomme pas mal d’électricité. Seul soucis avec ce site : aucune idée sur la façon dont améliorer son comportement d’internaute ni aucun moyen de connaître la façon dont tout ceci est calculé !

Designers, soyons « journalistes » (ou travaillons avec eux 😀) et précisons nos sources, montrons-les, présentons-les, mettons-les en scène, en image. Et designers, proposons des solutions, c’est un peu beaucoup aussi, notre métier ;-)

essayer wwwaste.fr | source




11 commentaires

  1. En l’état je trouve pas ça super parlant.
    Il manque effectivement pas mal de choses pour réellement parler de sensibilisation, notamment une comparaison de ces chiffres à des choses en peu plus tangibles.
    Par ce que là, xxx mg de co2 par jour… bon d’accord mais encore ?

  2. Pour travailler actuellement dans le service environnement d’une grande ville (à la com, je vous rassure 😀 ), c’est effectivement trèèèèès compliqué de rendre ces chiffres tangibles. Diminuer notre conso internet est à mon sens moins important que de pousser la production électrique vers des modes de production durables (éoliens, marins, etc…), car ce n’est pas la conso, mais la production électrique qui génère cette pollution (plus il y a de conso, plus il y a de production, je suis d’accord, mais mieux vaut centrer sur le vrai soucis). Je ne dis pas que surfer toute la journée sur une tablette est « propre », mais les impacts sont minimes si on va par exemple bosser à vélo ou avec les transports en commun plutôt qu’en bagnole dans une zone dense. Belle initiative, mais le débat est plus complexe, du coup je trouve le concept un peu « court ». Télétravailler par le web est toujours plus propre que de se déplacer par monts et pas vaux 😉
    Pour avoir lu en détail paquets de rapports, la bagnole est de loin l’ennemi numéro un et surtout celui sur lequel on a le plus de pouvoir (juste décider de l’utiliser quand il est vraiment nécessaire de le faire). Je m’arrête avant de crier à la vélorution, ah ah! 😀

  3. Je ne sais pas pour toi, mais j’ai du mal à visualiser, quantifier ce type de chiffre. J’aimerai bien une transcription de type : « Une ampoule allumée durant x temps ». Et bien que n’ayant plus de voiture depuis un certain moment, « un trajet en citadine de x/km ».
    L’article date, mais il est éclairant sur la consommation:
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/01/12/une-recherche-google-a-un-cout-energetique_1140651_651865.html
    Je pense, mais c’est à vue de nez, que leur maxima est en dessous de la moyenne de consommation générale. 20 tweets par semaine me semble peu, sans parler des « accidents » de recherches via Chrome qui te redirige vers Google à la moindre faute de frappe, ou d’oubli de *.net.
    Je me rends compte sembler dubitatif, mais il n’en est rien, car j’espere voir plus fréquemment ce type d’initiatives.

  4. Pour ceux à qui les chiffres ne parlent pas, mais les comparaisons oui.
    127g de CO2, c’est ce que rejette une toute petite voiture qui parcourt 1 km.
    Ça tombe bien, je n’ai pas de voiture.

  5. J’ai toujours du mal avec les approches moralisatrices et qui se basent sur la culpabilité. (Cf le « si 2 milliards d’être humains faisaient comme vous… »)
    Et comme dit plus haut, un peu limité comme démarche, de par son opacité, et par l’impact qu’elle a: qui va limiter son nombre de tweet/emails/etc. par souci écologique? oO

  6. il est bon de préciser que les participants à ce festival ne bénéficiaient que de 24 heures pour imaginer, créer et coder un site, d’où certaines lacunes tout à fait justifiées et pardonnables.

  7. Effectivement le sujet n’est pas complètement détaillé, c’est un tout petit aperçu, comme le précise max, c’est un site qui a vu le jour en 24h (peut-être à préciser en maj sur l’article).
    Le thème étant donné au moment du lancement de la production des participants, si l’on combine brainstorming / documentation / préprod / chartegraphique / développement…
    Il est évident que le sujet n’est pas une analyse complète du système écologique planétaire.
    Le thème du WIF étant « design interactif et développement durable ».
    C’était, je pense, une approche intéressante du sujet, et qui plus est qui se démarque des autres propositions au concours 😉

  8. Placer un fond d’écran noir comme image de fond google est une idée par exemple … mais comme pour tout il faudrait que tout le monde le fasse !

  9. Sans critiquer ce site mais c’est une critique générale…ça me fait rire ces sites « moralistes » qui veulent sensibiliser mais qui au final utilisent internet, utilisent aussi des serveurs puisque ce site a dû être partagé sur toutes les plateformes de réseaux sociaux, qui en plus est blanc (le blanc apparemment est plus « sale écologiquement » que le noir pour les sites.)

  10. Hey non, il a été prouvé qu’un pixel noir consomme autant qu’un pixel blanc !
    Je pense qu’il s’agit plus d’informer l’utilisateur avant tout…


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