Lu dans le Times d’aujourd’hui :

“Les cartes étaient autrefois un privilège de l’élite, un symbole de pouvoir, de contrôle et sont devenues voilà peu l’expression de mesures scientifiques minutieuses. L’art de réaliser des cartes s’est démocratisé avec Internet et la technologie numérique propose désormais un incroyable choix”, relève l’éditorialiste Ben Macintyre. “Pratiquement toutes les activités humaines mesurables peuvent être représentées en images à l’aide d’applications informatiques permettant de ‘brasser’ des données : on peut obtenir une carte du New Jersey calquée sur les épisodes des ‘Sopranos’, une carte sur le développement des graffiti dans une ville, sur l’avancée du Tour de France, sur les accidents de la route ou sur les émissions de gaz CO2 produits par chaque vol aérien. On peut aussi avoir une carte sur le nombre exact de personnes encornées lors des courses de taureaux de Pampelune. (…) La nouvelle génération de cartographes amateurs fait à l’atlas la même chose que Wikipédia a fait à la traditionnelle encyclopédie, en ajoutant étage par étage de nouvelles informations. Certaines sont certes fascinantes et utiles mais beaucoup sont inintéressantes et fausses. Et la plupart répondent à des critères subjectifs.”




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