Hop 🙂
Sur Graphism.fr, je vous parle très souvent d’art numérique, de programmation créative… alors aujourd’hui, je suis très content de vous présenter le travail du photographe allemand Robert Schlaug qui transforme ses photographies de paysage de tous les jours en quelque chose de particulièrement intrigant. Dans cette série intitulée « limited zone », il rompt les attentes du spectateur d’un paysage en provoquant une deuxième lecture, plus réfléchie, de chaque scène. Grâce à une petite manipulation numérique, Schlaug déforme le naturel et fait « glisser » son image en créant ainsi des stries de couleur.
Schlaug s’applique donc à photographier le « banal » dans le but de le transformer et ainsi, rendre ce qui pourrait être, selon lui, « ennuyeux » en quelque chose de visuellement agréable. Chaque photographie développe ainsi une façon surprenante d’arrêter le temps pour dévoiler ses qualités plastiques.
Salut,
Je vais la faire courte mais très franchement c’est le deuxième blog que je voie relayer le travail de cette personne mais… je ne vois pas l’intérêt, les photos ne sont pas belles, pas composées, le sujet de ces photos ne raconte rien, n’évoque rien, la colorimétrie est plate, un effet est juste appliqué avec plus ou moins de réussite selon la photo choisie avec parfois en plus un ajout matière mal réalisé avec l’outil tampon dans photoshop (cf. tapis avec fille en rouge « do not entry »). En fait j’ai juste l’impression que ce mec a trouvé un petit effet facile à faire sans trop de travail et hop… c’est un artiste !!! C’est bien de promouvoir les artistes mais c’est encore mieux quand on en découvre des vrais… parce que là vraiment j’vois pas…
@monfort: merci pour ton commentaire 🙂 Peut-être que tu vois trop la façon dont c’est fait, la technique ? En dehors du côté technique, ne ressens-tu rien du tout dans ces paysages « arrêtés » ? Certes, tout ceci est très simple, personnellement, si j’en parle, c’est pour le mélange entre démarche, simplicité et le résultat 🙂
Bonjour,
Je ne pense pas que la technique soit l’outil essentiel d’un artiste. ce que les gens recherchent en général dans l’art appartient à tout autre chose. Le but est de faire passer des émotions, partager un vécu, raconter une histoire… Le temps de travail, la technique utilisée ne sont que des éléments annexes qui ne reflètent en rien la qualité d’une création. Je pense qu’il faut remarquer ici la qualité du rendu qui reste de mon point de vu assez innovante, Schlaug nous plonge dans une photographie nouvelle, il sort des rendus « classique ». Il essaye de véhiculer un message : « Nous sentons souvent l’étroitesse de l’espace physique. Mes images essayent de transposer toutes ces expériences visuellement. »
Mais ceci n’est que mon point de vu, libre à chacun de se faire un avis sur les photographies de Robert Schlaug.
Je ne suis pas vraiment convaincu non plus, bien que derrière l’idée il y a probablement de quoi faire. Le choix des scènes est à discuter (de sa part, pas de la tienne) et il est vrai que la colorimétrie est dégueulasse (il shoot avec un portable ou la webcam d’une tablette ou quoi ?).
Mais j’apprécie l’article parce qu’il y a définitivement quelque chose à en tirer je pense.
Enfaite c’est pas un vulgaire effet fait sur Photoshp, il a pris ces photos grâce a lapareille photo qu’il a modifié ou fabriqué, je sais plus exactement. Mais cest pourquoi les gens en parlent. Car y a toute un travail cache derrière ces photos étranges.
Geoffrey je ne comprends pas pourquoi tu mets les images de tes articles dans une seule et grosse image.
Quoi qu’il en soit, et c’est peut être pour ça, je ne t’ai pas grabbbbé (http://grabbbb.it)
D’ailleurs je suis allé voir la source, et le site est en flash, donc pas de grabbbb possible non plus.
Dommage.
@gigigan: hello 🙂 pr les images en grand c’est une question de temps & de praticité 🙂
Je suis septique moi aussi sur ce genre d’image. Autant celle avec l’effet sur le bas de l’image sont intéressante, autant sur le haut, je trouve que cela gâche un peu. Mais bon goûts, couleurs, toussa…
Ha ouais pas mal…
15 seconde de boulot avec photoshop…
j’ai fait la même chose avec une photo de rivière sur google image, et je viens de créer les chutes vertigineuses du Nam Ou ! http://hpics.li/cec4a51 😆
Mais c’est vrai que c’est l’intention qui compte comme on dit !
Attention !!! Geoffroy je ne critique ni ton excellent blog, ni le fait de parler de ce photographe. Je constate juste que cet article est présenté désormais sur de nombreux blogs avec toujours le même titre et quasiment le même contenu, je regrette qu’il n’y ait pas plus d’appréciation personnelle et d’esprit critique. C’est pour cette raison que j’ai voulu réagir, non pas pour critiquer gratuitement, mais parce que au vu du résultat des travaux de ce photographe j’avoue être perplexe quant aux choix des visuels, leur qualité picturale et le traitement qui en est fait que je trouve assez mécanique. S’il y a un vrai travail caché manuel faisant appel à une technique particulière, je suis intéressé mais j’ai des doutes, pour preuve la répétition apparemment involontaire d’une partie du sol sur lequel marche la fille en rouge « do not entry ».