Quand je travaille le design, quand je parle du design, quand j’enseigne le design ou encore quand j’écris à propos du design, une chose revient systématiquement : pour qui on fait-on du design et pourquoi fait-on du design ? Ces deux questions majeures ont un point commun : l’humain. C’est pour quoi, dans ma pratique, une majeure partie est dédiée à l’observation, au questionnement, à l’empathie pour concevoir des projets plus justes (dans tous les sens du terme).
Demain, nous serons amenés à réaliser des choses que nous n’avons jamais réalisées auparavant, pour des gens que nous n’avons jamais rencontré. Ainsi, je voulais vous partager ce court reportage publié sur Motherboard sur l’usage de prothèse de pointe au quotidien. Dans ce reportage, on peut se concentrer sur l’aspect technologique et rester impressionné par cela, mais on peut également se concentrer sur le ressenti des personnes, leurs attitudes, leurs usages, la façon dont ils racontent leur expérience personnelle.
La vie avec une prothèse
Ces éléments d’observation sont précieux, passionnants et très « signifiants » pour nous qui devront un jour créer des interfaces pour ces prothèses, des expériences interactives pour les personnes âgées ou les publics qui peuvent parfois être en difficulté. Ainsi, j’invite chacun à observer les réactions à ces expériences nouvelles, ici au travers d’une prothèse, ailleurs au travers d’une interface de réservation, de vote, ou d’un objet « connecté ».