Ce matin, je suis tombé sur le tweet de mon camarade Jérémie qui partageait cette image du « contrat parfait » à signer entre un créatif et son client. Ce contrat a été publié originellement par Jason Fried dans un article où il présente donc l’agence Segura, une agence de design basée à Chicago.
Traduction en français
« Vous me donnez de l’argent, je vous donnerai de la créativité.
Je commencerai le travail dès le premier chèque encaissé.
Le temps, c’est de l’argent. Plus de temps c’est plus d’argent.
Je vous écouterai. Vous m’écouterez.
Vous me dites ce que vous voulez, je vous dirai ce dont vous avez besoin.
Vous voulez que je sois dans les temps, je veux que vous soyez dans les temps.
Ce que vous utilisez, c’est à vous, ce que vous n’utilisez pas, c’est à moi.
Je ne peux pas vous donner des choses que je ne possède pas.
Je vais essayer de ne pas être désagréable, vous devriez faire de même.
Si vous voulez quelque chose qui a déjà été fait par le passé, utilisez-le.
Pro bono
Si vous voulez faire les choses à votre façon, vous devez payer.
Si vous ne payez pas, j’ai le dernier mot.
Créons quelque chose de formidable ensemble. »
Vous l’aurez compris, on est réellement sur un rapport de pouvoir, financier, de créativité, d’égalité. C’est assez intéressant même si il faudrait réellement l’adapter à la culture française. Évidemment, ce genre de contrat n’a pas vraiment de socle juridique et c’est surtout une forme d’accord écrit pour indiquer le cadre d’une collaboration. En tous les cas, je n’avais jamais imaginé un tel contrat, pour l’instant tout ce que j’ai ce sont ces conditions générales sur mes devis et factures. Je vais y réfléchir pour en faire une grande affiche à mettre dans la salle de réunion de mon atelier, ça pourra ouvrir le dialogue avec mes clients 😉
Merci Jérémie !
Geoffrey,
Une faute d’accord sur la ligne :
« Créons quelque chose de formidables ensemble. »
Un s en trop à formidable.
Superbe idée !
Philippe
C’est corrigé ! 🙂 merci !
Merci Geoffrey pour cette info intéressante (une de plus !).
J’aime beaucoup le côté incisif, précis, le ton employé.
Pourquoi l’adapter à la culture française ? Ça ne pourra jamais avoir de valeur juridique.
Mais pour la valeur morale, c’est bon, cette lettre contient globalement tout ce que j’ai envie de dire à un client.
« Pro bono » je ne connaissais pas, c’est l’équivalent de « Post-scriptum » ? « Nota bene » ?