Ce soir, je vous partage cette découverte qui m’interroge sur notre futur numérique. Thomas Doyle, artiste new-yorkais, crée des miniatures troublantes qui imaginent nos monuments de demain. Ses sculptures de la série « Clear History » montrent des statues antiques… mais avec des écrans, des QR codes, des signaux wifi. Son idée : que va-t-il rester de notre époque hyper-connectée dans 500 ans ?

Ce qui me touche dans son approche, c’est cette précision du détail… et à l’échelle 1:43 ! Chaque petite figurine contemple ces reliques technologiques comme nous regardons aujourd’hui les vestiges grecs ou romains. Doyle pose une question simple mais dérangeante : nos smartphones et nos algorithmes deviendront-ils des symboles vénérés ou des mises en garde de notre chute ? J’y reconnais cette posture que nous avons tous, le cou cassé sur nos écrans… brrrrh !

L’artiste trace un lien direct entre passé et présent pour mieux saisir les conséquences de nos choix actuels. Ça me rappelle mes premières heures sur internet, cette impression d’explorer un territoire sans carte et d’avancer à l’aveugle… Aujourd’hui, les miniatures que je vous présente révèlent une autre forme d’aveuglement face aux graines que nous plantons avec les IA, les voyages sur Mars, l’ultra technologie. Que dira l’archéologue du futur en découvrant nos traces numériques ? Curieux de l’imaginer.

Pour en savoir plus c’est sur https://www.thomasdoyle.net/