Hello toutes & tous ! 🙂

Ce matin, je souhaitais vous proposer deux histoires assez différentes autour des enfants et de la créativité. La première, vous allez le voir, est un petit garçon de neuf ans qui vit à Los Angeles et qui a réalisé son propre stand de jeu dans le magasin de son père. La seconde est radicalement différente, il s’agit d’un robot avec lequel les enfants vont pouvoir générer des dessins. Si je vous montre cela, c’est pour voir deux exemples, le premier fait avec les moyens du bord, avec un enfant qui s’amuse et qui pousse très fort sa créativité pour atteindre son but, et le second fait avec une machine et des feutres pour enfants.

Le jeu de Cain :

« Caine Arcade » est un court métrage sur un carton un garçon de 9 ans, Monroy Caine, qui a passé ses vacances d’été à la construction d’un stand de jeu en carton, assez élaboré mais totalement bricolé avec les pièces du magasin d’automobile de son père. Caine rêvait du jour où il aurait beaucoup de clients qui visiteraient son stand et il a ainsi passé des mois à préparer tout ça, à perfectionner les jeux, à fabriquer des présentoirs pour les prix.

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Le robot qui dessine :

L’artiste Lorenzo Bravi a encadré une classe d’enfants avec pour projet ce « drawbot », un robot qui sert à dessiner, réalisé dans le cadre du Festival Minimondi à Parme, en Italie. Sa conception utilise un genre de mixeur à lait avec des piles, du velcro et des feutres au bout ! Le résultat est semblablement le même qu’avec un Spirographe, mais plus libre et facile à fabriquer.

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D’un côté comme de l’autre, il y a la notion de détournement, d’objet modifié, déplacé de sa fonction première, de « hacking » donc. Mais l’un est l’initiative d’un adulte qui tente de faire concevoir aux enfants une idée de ce détournement, et de l’autre c’est l’intiative d’un enfant, soutenu ensuite par les adultes. Deux histoires, deux façons de faire, une robotisée, l’autre avec du carton, l’une graphique et visuelle, l’autre « cheap » et expériencielle… Tout ça me porte à réfléchir 🙂




3 commentaires

  1. Même si elle est rès scénarisée la première, c’est super sympa.

    Quand à la seconde Marie Hélène Visconti, tu as tort de t’en priver, c’est une superbe idée aussi, parce que c’est un outil de plus, un spirographe moderne, et je suis sûr qu’on peut pousser le concept encore plus loin. 🙂


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