… Les jeux vidéos, c’est tout à fait sérieux !
En effet, je viens de lire un article de William Bolle, qui nous explique que pour rester dans la compétition, les studios de jeu vidéo doivent sans cesse innover. Ainsi, ils sont regroupés en associations, et s’efforcent de tisser des liens avec la recherche académique.
De la collaboration aux sciences
La mise en relation entre le monde scientifique et l’industrie du jeu se traduit d’ailleurs « par la création de gros laboratoires entièrement dédiés aux jeux vidéos dans les universités américaines et en Asie. En France, nous ne sommes que quelques structures à travailler sur la question : réfléchir à un sujet aussi « ludique » est encore honteux pour beaucoup de centres de recherche », admet Stéphane Natkin, directeur de l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques (Enjim).
Pourtant, les mentalités commencent à évoluer en France. Des passerelles se créent entre les studios et des équipes de chercheurs qui s’intéressent aux applications « vidéoludiques » de leurs travaux dans les domaines de l’informatique, de l’image, du son, de l’ergonomie, de l’intelligence artificielle, des mathématiques, de la psychologie, etc.
Les jeux vidéos comme champ d’expérimentation pour la recherche
Le monde académique français commence par ailleurs à réaliser que le jeu vidéo « soulève beaucoup de problèmes scientifiques nouveaux passionnants. C’est un terrain d’expérimentation très stimulant », estime Pascal Estraillier, professeur en sciences informatiques à l’université de la Rochelle.
Sans compter que les technologies mises au point par l’industrie du jeu vidéo peuvent faciliter le travail des scientifiques dans de nombreux domaines. En atteste par exemple la mise en série par de nombreux laboratoires de consoles Play Station 3 en guise de supercalculateur.
L’industrie des jeux vidéo suscite également « le développement de nouvelles technologies, de nouveaux produits et services, dans le domaine des écrans, des processeurs, ou de la formation, avec les serious games », rappelle Pascal Estraillier. « En plus, la perspective de travailler sur le thème des jeux vidéos est un bon moyen d’intéresser les jeunes aux métiers scientifiques », conclut Stéphane Natkin.
Je vous rassure, on est loin du chercheurs du CNRS qui joue à la GameBoy… quoique 🙂 Je trouve personnellement que les jeux vidéos entrainent, au delà de nouveaux réseaux synaptiques, de nouvelles tendances, de nouveaux modes de pensées, de nouveaux “supports” comme la Wii(-fit) par exemple… C’est un domaine passionant qui touche des millions de personnes…