200

Cette après-midi, je vous présente un projet assez fou, conceptuel et pourtant très humain !

Actuellement, il y a au dessus de nos têtes (façon de parler), un logiciel de recherche indépendant qui survole le monde sur Google Earth pour repérer tous les visages qui se cachent sur ??terre. Pour l’avoir étudiée, la façon dont nous percevons notre environnement est une  chose très complexe et grâce à notre vision, nous sommes en mesure de reconnaître ses propres amis au sein d’une foule immense à une vitesse fulgurante ou tout en faisant autre chose. Par ailleurs, une des nombreuses caractéristiques humaines est notre faculté à détecter les tendances, les répétitions, les choses logiques. Cette caractéristique est utilisée très souvent pour enrichir notre imagination. C’est pourquoi nous reconnaissons des formes significatives dans les nuages ??ou nous voyons la grande ours dans les étoiles ;-)

L’un des aspects clés de ce projet est l’autonomie de ce logiciel de recherche et de reconnaissance de visages. La source des images étant fournie par Google Maps, le logiciel tourne autour de la terre le long de la latitude et de la longitude puis, une fois qu’il a fait le le tour du monde, il change de niveau de zoom et recommence.

Le programme en action

Quelques visages repérés

face

Pour la petite histoire, cela s’appelle une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») et cela consiste à associer un « stimulus visuel informe » à un élément identifiable, souvent une forme humaine ou animale. Vous le savez peut-être, le cerveau structure son environnement en permanence, quitte à transformer les informations fournies par la rétine en objets connus. À la différence des illusions d’optiques qui découlent des lois universelles de la perception humaine, chacun peut, dans le cas des paréidolies, voir une chose différente. Les attentes, les prédispositions, la culture de chacun a un impact sur ces « projections ». Par exemple le test de Rorschach est basé sur cette fonction cognitive. Les paréidolies relèvent donc de phénomènes cognitifs complexes. [source]

Bref, nous sommes, avec ce logiciel, à la frontière entre la cognition, la programmation et la perception !  Enfin, n’oubliez jamais que l’on devine toujours plus que l’on ne voit.

source




3 commentaires


Répondre à Alem Alquier Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.