Hello ! Découverte du jour, c’est le travail de Quiet Cam sur UPSETO, graffeur de Los Angeles. Ce documentaire me parle bien par sa force visuelle brute et cette esthétique urbaine qui donne envie de partir explorer d’autres villes… 🙂 Ce documentaire livre ici un portrait hyper graphique, plastique, d’UPSETO dans son environnement naturel : les murs de Downtown LA, les autoroutes, les ruelles sombres. Chaque plan du docu se compose avec des couleurs vives des bombes, les textures du béton, les ombres découpées des infrastructures urbaines. Je pense à cette tradition du documentaire américain qui sait capter la beauté brute des marges urbaines… ça me rappelle aussi mes propres errances dans les banlieues parisiennes, où j’ai appris que le graphisme se niche aussi dans les lieux que parfois le grand public évite.
Aperçu du documentaire




Ce qui me séduit dans cette approche filmée, c’est cette capacité à transformer la rue en galerie d’art temporaire. UPSETO développe son concept de skull comme un logo, répète ses formes jusqu’à créer une identité visuelle reconnaissable. Le documentaire devient lui-même un terrain d’expérimentation graphique, où la caméra compose avec les lettres, les couleurs, les mouvements.
UPSETO
En bref, cette ethnographie visuelle du graffiti contemporain me donne envie de prendre le premier avion pour LA et de marcher dans ces rues saturées de signes… 🙂 Mais heureusement, ma conscience environnementale m’en empêchera !