Depuis fort fort longtemps, écrire se passait par un dépôt ou un retrait de matière sur une surface. Puis sont apparus les gommes, les effaceurs, les encres thermosensibles etc. Autant de matériaux qui font apparaître ou disparaître de l’encre. Mais voilà, il y a encore un dépôt / retrait de matière et, souvent une altération du support voire, sa destruction.

Je découvre ce matin que le chimiste, Yadong Yin, du laboratoire de l’Université de Californie a fabriqué un papier réinscriptible qui est basé sur la propriété de commutation de la couleur issus des colorants Redox. Il a ainsi inventé une sorte de papier réinscriptible

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Le procédé pour l’utilisateur est plutôt simple : 

  • imprimer avec des UV
  • effacer avec de la chaleur

Un chimiste invente le papier réinscriptible

 Alors pour l’instant, cela ressemble plutôt à de la sérigraphie, processus dans lequel on a besoin d’un typon avant de le passer devant une lampe UV. De même, ça n’est pas encore vraiment du papier, opaque et souple mais c’est un début je pense ;-)

Ce papier réinscriptible peut être effacé et écrit sur plus de 20 fois sans perte significative de contraste ou de qualité. Donc, oui, il n’y a aucune encre, aucun solvant, rien de tout cela. Une preuve qui rend ce processus à la fois économiquement et écologiquement viable.




2 commentaires

  1. « Depuis la nuit des temps » dixit l’homme qui était présent himself au tout début de la nuit des temps. Et les tablettes cunéiformes? et les tablettes de cire romaines? etc.
    Ça aurait été plus intéressant et pertinent d’évoquer les palimpsestes.


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