Depuis mon adolescence je suis passionné par la stéganographie… autrement dit l’art de la dissimulation ! Son objet est de faire passer inaperçu un message dans un autre message. Elle se distingue de la cryptographie, « art du secret », qui cherche à rendre un message inintelligible à autre que qui-de-droit. Pour prendre une métaphore, la stéganographie consisterait à enterrer son argent dans son jardin là où la cryptographie consisterait à l’enfermer dans un coffre-fort — cela dit, rien n’empêche de combiner les deux techniques, de même que l’on peut enterrer un coffre dans son jardin ;-)
Quel ne fut pas mon bonheur lorsque j’ai pu écouter cette conférence de Frédéric Kayser à « Pas Sage en Seine » qui a eu lieu il y a une semaine. Il nous rappelle les bases, notamment du vocabulaire et nous présente les différentes formes très variées que la stégano peut prendre à l’ère du numérique. À travers la (re)découverte de structures de données assez simples (normalisation Unicode, palette d’image, compression sans perte) il nous emmène à la rencontre d’un subtil univers parallèle caché sous la surface visible des fichiers informatiques.
Comment voir l’invisible ? Stéganographie compression de données et un brin de magie !
Pour vous amuser et réaliser vous-même votre propre petite image « cryptée », il existe un outil amusant dont je vous parlais il y a quelques temps.