Ce midi, parlons un peu copyright et copyleft.. C’est un sujet qui n’a jamais été autant soulevé depuis internet et ces 5 dernières années. Les droits d’auteurs se font-ils la malle ?

Copyright vs copyleft

Dans ces tractations, les internautes ne font l’objet d’aucune considération. Alors ils s’organisent, se regroupent et développent des projets. C’est dans cet esprit que sont nés les licences et les logiciels libres. Le copyleft permet à chacun de disposer, de modifier et de diffuser une oeuvre à la seule condition qu’elle soit elle même ensuite diffusée en copyleft.
L’intelligence collective a trouvé sur le Net un support de développement inespéré. Dans un monde individualiste, la notion d’œuvre évolue, elle devient multiple, collaborative, participative. Des communautés naissent et s’articulent autour de projets de plus en plus ambitieux. Des réussites parmi lesquelles on peut citer le Linux, une initiative individuelle reprise et amplifiée pour devenir un des systèmes d’exploitation les plus fiables au monde. Dans la conception des logiciels libres, la notion de hiérarchie pyramidale, considérée comme nécessaire à la cohérence d’un projet, a été profondément remise en cause. Internet permet une structure sociale plus horizontale et équilibrée. Certains y voient même l’image d’une nouvelle utopie sociale.

Cyber hacktivisme supranational

Dans une société de l’information devenue multiforme, nombre de dissidents luttent pour leurs convictions. Les hacktivistes investissent les réseaux et scandent «l’information veut être libre». Le caractère collaboratif et international d’Internet met à mal les frontières et rend obsolète nombre de réglementations territoriales. À l’image de “The Pirate Bay”, un des plus gros serveur de peer-to-peer au monde, basé en Suède, qui a été saisi sur injonction du ministère de la justice, lui-même incité par la puissante Motion Picture Association, gardienne des intérêts de l’industrie cinématographique américaine. Malgré cela, et à la faveur d’un flou juridique, le site a ré-ouvert 15 jours plus tard. Ce genre de système permet de télécharger illégalement la quasi-totalité des œuvres récentes sous forme numérique.


Face à l’emprise de l’industrie sur la création et au-delà de la libération des idées, c’est véritablement la libération des informations qui est en jeux. La révolution du XXIème sicèle serait-elle en marche?




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