Ah ah, désolé pour le titre ;-)

Vous aviez sûrement dû entendre parler de Ara, ce téléphone modulaire signé Google ! Besoin d’un nouvel écran ? D’une boussole ? D’un capteur spécial ? Rien de plus simple, il vous suffit de le brancher sur votre smartphone. Sur le plan technique, chaque composant est fixé par des aimants électro-permanents et pour communiquer entre eux, c’est le standard Unified Protocol, ou UniPro qui est utilisé.

Le Ara en photos

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Hier, Google a publié cette vidéo qui n’a pas manqué de faire le tour du web ;-)

Google : Haro sur le Ara !

Bref, je suis encore très mitigé sur ce smartphone. D’un côté, ça a l’air vraiment amusant de brancher des composants, de pouvoir les changer, de pouvoir moduler son téléphone… Mais pour le grand public, je me demande si cela sera vraiment attractif. En effet, avoir un objet « parfait tout en un » est une habitude. Pire encore, on a souvent la mauvaise habitude d’avoir un objet technologique surdimensionné par rapport à nos besoins. C’est donc souvent le « potentiel » de l’objet qui plait.

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Avec le Ara, le potentiel semble infini, mais malgré tout, l’objet est dimensionné à la taille qu’on lui donne, avec plus ou moins de capteurs. Allez, un petit coup de « wait & see » et on y verra plus clair dans les mois / années prochain(e)s !

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8 commentaires

  1. La force d’un produit « durable » c’est son potentiel d’attractivité sur un temps donné : au mieux mon objet saura s’adapter à mes besoins – changeants – , mon humeur, mon quotidien, au plus j’aurai envie de le garder. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec les appli qu’on ajoute ou supprime à loisir. Ce qu’on voit aujourd’hui autour d’un smartphone est complexe : on en acquiert un nouveau parce que l’actuel est cassé, dépassé, par coup de cœur pour un autre voire par effet de mode. Ici, ce sont les éléments mêmes qui composent ARA que l’on peut interchanger à volonté. Une modularité intéressante si l’on souhaite remplacer un élément défectueux ou si l’on veux monter en gamme. On peut même imaginer une place de marché dédiée à ces pièces, voire effectivement des pièces conçues par les utilisateurs lui conférant ainsi une durée de vie infinie. Le concept est, pour moi, très séduisant. Reste à savoir si cela pourrait suffire pour convaincre.

  2. Hormis le faite de pouvoir facilement remplacer un composant usager/casser, pour moi c’est vraiment la question du prix que je trouve intéressante.
    On pourrais très bien imaginer un capteur photo bas de gamme voir ne pas en mettre du tout pour économiser ou investir dans un composant qui a une toute autre fonction. Ou bien encore mettre un écran standard au lieu d’un Retina/HD
    Ça permettrais de monter un téléphone d’entré de gamme a prix raisonnable et de pouvoir l’amélioré au fur et a mesure.
    L’autre carte jouer, c’est celle de faire des composant liées à accessibilité comme un gros pavé numérique pour nos personne âgés par exemple sans chercher bien compliquer.
    Le potentiel peut devenir énorme si les composant peuvent être fabriquer par diverse entreprise.

  3. Comme d’habitude, ce sont les usages et l’écosystème qui feront le succès de l’objet.
    Si quelqu’un arrive avec un module bien pensé qui permet un usage original ça peut marcher.
    Je pense à une mini-go-pro, ou un pico projecteur façon lenovo yoga.
    Et je suis persuadé que pleins de gens trouveront des outils sympa pour de la réalité augmentée.
    Ce qui me plait dans le projet Ara, ce n’est pas l’utopie du téléphone éternel et pseudo écolo mais le fait qu’il va permettre d’intégrer facilement dans un téléphone des usages de niche pas assez rentables pour les téléphones grand public.

  4. Il faut peut-être voir ce projet comme une phase de transition, aujourd’hui le « smartphone » est encore un terminal que l’on associe au téléphone. Je pense que ce projet va apporter une nouvelle dimension à cet appareil, le rendre plus polyvalent et à la fois plus spécifique.
    Plus polyvalent avec le nombre de bricks disponibles et leur diversités et plus spécifique car on pourra le configurer selon l’usage que l’on va en faire (dans la journée par exemple).

    Pour ce qui est des nouveaux usages du smartphone en tant que terminal non-téléphone, on peut le projet PhoneSat de la NASA qui utilise des smartphones embarqués sur des mini-satellites pour en faire des terminaux d’acquisition à bas prix.


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