En cette fin d’après-midi, je souhaitais partager avec vous la charte graphique de l’Hadopi. On se rappelle bien des histoires rocambolesques qu’il y avait eu avec le tout premier logo, puis le second, bref, aujourd’hui Numerama publie la charte graphique réalisée pour l’Hadopi. Une charte très très très classique mais toujours intéressante à éplucher quand on s’intéresse au graphisme et au branding corporate.

On découvre donc la tête du courrier que les « méchants pirates » recevront, mais aussi le graphisme de l’enveloppe, de la carte de visite des représentants de l’Hadopi, les choses « à ne pas faire » avec le logo, ou encore l’iconographie utilisée pour l’image de marque.

Voici d’ailleurs quelques extraits :

Charte_Hadopi

Bref, une charte on ne peut plus corporate, rangée et discrète, peut-être pour se faire oublier un moment ? ;-) D’ailleurs, il serait intéressant d’étudier un peu plus en profondeur le principe d’identité visuelle invisible ou sans identité qui est, justement, un positionnement que de nombreuses grosses sociétés ou marques tentent d’employer, d’appliquer, pour se fondre dans le paysage, pour sortir discrètement par la petite porte mais rester quand même présenter dans notre univers graphique quotidien. À réfléchir donc ;-)

la charte graphique en pdf | source




11 commentaires

  1. ce qui est marrant, c que le logo est en minuscule alors que c un acronyme et qu’il est bien precisé qu’il doit etre ecrit en majuscule

    (si on regarde RATP ou SNCF , leur logo sont bien en majuscule)

  2. Intéressant. Merci.

    Question (un peu) hors sujet :

    La guitariste est-elle vraiment gauchère ou est-ce une photo inversée ?

    Vus les loulous, je dirais photo inversée.

    Si quelqu’un sait …

    Arf !

    Zgur

  3. J’aime cette remarque : le débat sur ce positionnement est très intéressant !
    Rester discret mais présent à travers une identité visuelle classique, sobre, corporate etc, c’est assez fréquent (malheureusement pour les créatifs ^^).
    Pour l’étude de ce genre de concept, je suis partant ! 😉

  4. omg what did those letters ever do to anyone to deserve that treatment.

    letter spacing is uneven visually. On top of that the Hadopi portion looks like you could drive a truck between those letters while the strapline is far too tight. The letters are basically sitting on each other.

    Reading through the usage standards (pdf download) I find it amazing to believe that an art director would allow the use of magic blue and neon shock green. (reversed should be the only acceptable usage when dealing with that color palette)

    I am so sad for for the poor letter forms who have no one to stand up for them.

  5. moi ce qui m’interpelle surtout c’est les variations du « la » du nom complêt de l’institution sur les diverses images.

    Sur la première image seul le « l » semble différent avec une graisse légèrement plus forte.

    sur l’en-tête, aucune variation de graisse

    Sur le gabarit word le « l » a l’air bien graissé, peut être même plus fortement que sur la première image, mais il s’agit peut être aussi d’un effet dû a la « réduction » de l’image. (*)

    (*) je viens de regarder le pdf et en fait non, elle est légèrement graissée, mais pas plus que sur la première image.

    Sur la carte de visite, pas de changement de graisse par contre, mais qui est par contre présente sur le logo de la brochure.

    Alors je suis peut être à la masse, mais suis je le seul à voir cela et à ne pas comprendre, si c’est le cas pourquoi y’a ce léger décalage ?

    Je vais quand même aller vérifier sur un autre écran.

    Autrement, la charte à l’air complête et claire.

    et +1 pour le commentaire de JeanMary

  6. « une typographie sobre et douce, en bas de casse, a été choisie pour l’acronyme et sa déclinaison,
    exprimant à la fois indépendance et proximité »

    moué

  7. Je suis très intéressé par la « coupure » intitulée « La dénomination “Hadopi” dans un texte ou à l’oral », qui apporte des précisions et pose des questions intéressantes en ce qui concerne le code typographique.

    Quelle est la provenance de ce document ? Est-ce un mémo interne à la Hadopi ? Puis-je savoir le maximum de choses sur la provenance de ce papier ?

    Il y a en tout cas des choses discutables sur ce document. Si c’est un document interne à la Hadopi, libre à l’organisme de choisir son propre code typo, et donc de décider que l’acronyme Hadopi sera écrit tout en capitales : HADOPI. Ce qui ne sera bien évidemment pas repris dans la presse, qui a son propre code typo, et qui a pour usage de baisser en bas de casse (avec capitale initiale, quand même !) tout acronyme dépassant trois caractères.

    En revanche, il me paraît bien étrange de fixer l’utilisation de « l’ » devant Hadopi, sachant que le H de Hadopi est un H aspiré, comme dans Halde (Haute autorité blabla…) : on dit et on écrit la Halde, et non pas l’Halde. L’usage est des plus flottants dans la presse aussi, et la plupart de mes confrères SR écrivent « l’hadopi » tandis qu’il me semble que « la Hadopi » est correct. Je vais quand même creuser un peu la question pour trancher, car cela commence à me turlupiner sérieusement, cette histoire.

    Pas sûr non plus que l’on doive écrire « Haute Autorité », car la Hadopi n’est pas une œuvre artistique (quoique… :grin:)

    Bref, vais étudier tout ça d’un peu plus près.


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