Vous vous souvenez sûrement des batteries en papier que le Disney Research Lab avait réalisé il y a quelques années. Aujourd’hui, la même équipe continue ses explorations sur l’interaction low-tech avec des matériaux simples pour des expériences riches et multimodales. La vidéo que vous allez donc voir ci-dessous vous présente une façon de concevoir et d’utiliser du RFID ultra low-tech afin d’en faire des dispositifs interactifs en papier.
Le principe est vraiment intéressant puisque l’équipe de recherche utilise des techniques de traitement de détection de signaux qui déterminent la façon dont une étiquette de papier et plastique est manipulée par l’utilisateur via un lecteur RFID. Ces pistes conductrices peuvent être imprimées sur du papier, ou même dessinées à la main. Ces capacités permettent de nouvelles possibilités interactives pour des livres pop-up, des origamis, des livres graphiques ou tous les autres objets en papier.
Le papier interactif par Disney Research Lab
Pour aller plus loin, le Disney Research Lab a utilisé ces étiquettes RFID pour ajouter, à moindre coût, de la détection d’objets sans fil et sans pile. Ils essayent aujourd’hui de diminuer la latence de la manipulation comme on le voit sur la vidéo. Ce genre de dispositif permet aux designers de leur équipe de prototyper très rapidement des objets et des interfaces gestuelles.
La prochaine étape sera la création d’une bibliothèque de composants qui peuvent être combinés pour faire de nouvelles expériences de design. Bref, autant de dispositifs qui sont, d’une part, low-tech, et d’autre part qui ouvrent des pistes pour les interfaces de demain… et même à imaginer dès maintenant.
J’avoue n’avoir pas tout saisie au niveau de la technique et des procédés utilisés. Mais je trouve de projet excitant et intéressant. Surtout au niveau de ma pratique artistique, je vois beaucoup de possibilité de créations.