Bonjour !

Survolons les différentes phases évolutives du web trouvée chez huyghe : 

Pour caricaturer : sur le Web 1.0 on publiait puis on comptabilisait :
cela prenait ou pas. Sur le Web 2.0 publier est le premier mouvement
d’un moteur à mille temps : toute une série de microactions
s’ensuivront qui feront qu’il sera possible de parler un jour d’une
influence qui a touché des millions de gens. La relation active a
compté au moins autant que le contenu ou que le contenant ( le tuyau,
le média, dont il fallait auparavant qu’il fut le plus gros possible
pour arroser le plus large possible).”

Sur le Web 1.0 l’internaute
parvenait à une source soit parce qu’il la connaissait, soit parce
qu’elle lui avait été conseillée directement (par un courrier ou une
lettre d’information électroniques) ou indirectement (par un
hyperlien), soit enfin parce qu’un moteur de recherche fonctionnant
suivant son propre algorithme la lui avait indiquée comme répondant à
sens réel de sa requête. Nous avions défini ailleurs les moteurs de recherche comme des machines à interpréter nos désirs (
tu emploies tel mot clé, cette page pourra répondre à ta requête, ici tu trouveras satisfaction).”

Sur le Web 2.0, ces trois voies d’accès sont comme fusionnées en un incessant jeu de direction de son attention et de celle d’autrui comme s’il y avait coïncidence entre l’hyperlien technique et le lien social. Ou, plus exactement, le Web 2.0 rajoute une quatrième voie d’accès : l’internaute parvient à un contenu (pas forcément sur un seul site) grâce à des folksonomies (indexations sociale) ou du social bookmarking, via des “communautés” qui lui suggèrent un mot-clef, un favori, un parcours… La logique générale du commenter, évaluer, recommander va dans ce sens. Le Web que nous avons décrit plus haut comme hyperindividualiste semble alors devenir altruiste : quelqu’un se préoccupe toujours de nous fournir une information de plus en plus diversifiée qui correspondra à nos besoins supposés.”



Bref, Le Web 2.0 ne doit pas être envisagé seulement comme vecteur de messages éventuellement influents (persuasifs, attractifs, incitatifs„ ce que recouvre peu ou prou la notion linguistique de perlocutoire…) mais aussi dans sa dimension communautaire.

Alors, le web 3…qu’est ce que ça va donner ? Il parait que l’on est déjà dedans mais je n’en vois pas encore les prémices…




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