Je viens de terminer la lecture du travail de Sandra Marques de l’École Nationale Supérieure D’Architecture de Toulouse et de Pierre Côté de l’Université de Laval. Tous deux ont rédigé une analyse sur le design d’architecture d’univers virtuels. C’est assez passionnant à mes yeux puisqu’avec les casques de réalités virtuelles que l’on voit fleurir aujourd’hui (d’ailleurs, est-ce une mode ou un réel changement dans nos usages ?), la demande en conception d’univers virtuels commence à se faire de plus en plus importante.

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Ce document se découpe donc en plusieurs parties, à commencer par le lien logique entre connaissances et design avec notamment les différents types de connaissances produites et engendrées par le design (cela pourrait rejoindre la recherche en design comme on la pratique notamment en France). S’en suit, un focus sur la communication de ces connaissances pour aborder alors la notion d’architecture virtuelle avec notamment les « métavers » (alias, les « méta-univers », un concept inventé et développé par Neal Stephenson dans son génial roman « Le Samouraï virtuel » (Snow Crash en anglais, je vous le recommande) paru en 1992. Enfin, sont résumés les cinq caractéristiques essentielles d’une architecture virtuelle dans un métavers, à savoir :

  • la représentation
  • l’interaction
  • la transformation
  • la communication
  • la diffusion

En bref, un document très riche d’apprentissage et surtout de pistes de réflexion pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à cette notion d’architecture virtuelle et son exploration.

[lecture] Faut-il mesurer la bande passante du design ?

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La conclusion de ce document revient simplement à la structuration de l’espace virtuel comme une forme de design ainsi qu’un ensembled de connaissances partagées. Comme l’écrivent les deux auteurs : « les informations qui passent dans les tuyaux de communication entre concepteurs sont disparates, difficilement analysables en dehors de toute référence à un état du processus dont elles enrichissent le développement. Il ne semble alors pas vraiment raisonnable de vouloir mesurer la bande passante du design. Tout au plus, peut-on revendiquer qu’elle soit la plus large possible. ». Impossible à mesurer donc, mais d’une grande importance. Le design est transversal, depuis la forme au contenu, au contenant ainsi qu’aux usages de ces mondes virtuels.

Bonne lecture !




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