En tant qu’être humain et plus particulièrement en tant que designer, j’essaye souvent de me rappeler que chaque décision que je prends affecte la façon de vivre des vraies personnes… Que ce soit au travers d’un produit, d’un site Internet, d’une application, d’un logo, cela change le quotidien des gens pour qui l’on crée.
Nous avons tous entendu le cri de ralliement pour le design centré sur l’utilisateur, mais même ceux d’entre nous qui, comme moi, s’intéressent à cet idéal, nous tombons parfois sur nos propres préjugés quand il s’agit de prendre des décisions sur la façon dont les gens ressentent nos créations. Malheureusement, cela signifie souvent que nous prenons des décisions que nous pensons être bonnes pour nos «utilisateurs» mais qu’il faut avant tout essayer de comprendre réellement les points de vue, l’environnement, les capacités et les inconvénients des personnes réelles que nous sommes ici pour servir .
Oui, en tant que designer, je considère que c’est l’humain qu’il faut servir. Qu’il y ai une, deux trois personnes ou un million, il faut faire de son mieux. J’en profite donc pour vous partager les éléments de la présentation de Aaron Gustafson, le créateur de EasyDesigns.
Design et empathie
https://vimeo.com/90891182
https://vimeo.com/70018634
Les slides
Pour conclure, rappelons ainsi que le mot empathie tire ses origines du latin “pathos”, la souffrance. Designers, vous allez devoir “souffrir avec” pour faire bien votre travail. Votre utilisateur doit inspirer l’approche du travail de design que vous allez faire sur une affiche, un objet, une interface… C’est ce “flux empathique” pour citer Joël de Rosnay, qui va vous permettre de vous mettre à la place de l’autre pour comprendre ses émotions, ses sentiments et ainsi, offrir une réponse singulière grâce au design.
L’empathie est justement le thème du prochain TEDxLaRochelle.
http://www.tedxlarochelle.com/edition-2014/theme-2014/
C’est marrant, je viens tout juste de refermer le livre de Matthieu Ricard, « Plaidoyer pour l’altruisme », en plein dans le mille !
En partage une devise « Ni s’asservir, ni se servir, mais servir », c’est celle du compagnonnage patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2010. Alors que nous sommes clairement sur des savoirs faire, c’est le savoir être qui prédomine au travers le don de ce que j’ai reçu.
Une question qui n’a rien à voir mais j’ai beaucoup partagé 😉 sur le projet Neen et le retour c’est, pourquoi cette appli n est pas disponible !? Précision je suis smartphobique mais avec Neen je me sens mieux 🙂 c’est un superbe travail qui mériterait qu on monte un fanclub.