Je me présente en tant que accidental designer parce que j’ai accidentellement découvert cette façon visuelle de travailler et parce qu’il est vraiment important d’avoir des conversations ouvertes et sincères afin de découvrir les nouvelles direction à suivre. L’entrepreneur social britannique Hilary Cottam possède une formation en anthropologie et en histoire. De cette manière, elle a trouvé sa façon personnelle de pratiquer le design. Elle travaille avec une petite équipe de concepteurs à Londres, afin de réinventer la relation entre les individus et les institutions. «L’espoir d’un changement social repose sur les relations. Je pense que c’est seulement en unissant nos efforts que nous pourrons résoudre les grands problèmes», explique Cottam. Le processus d’innovation pour Cottam et son équipe est intense. Ils passent au moins trois mois entièrement immergés avec les gens pour qui ils conçoivent. L’idée est de trouver le fond des problèmes, d’être en immersion. « Généralement les problèmes qui me sont présentés ne sont réels, ils sont les symptômes du problème. La première partie de mon travail est de découvrir vraiment ce que le problème est », explique Cottam. «Quel est le vrai problème, c’est rarement ce que vous pensez qu’il est.» Un des récents projets sur lequel Hilary Cottam a travaillé c’est la façon dont on traite le chômage au Royaume-Uni. «Je suis vraiment intéressé par la façon dont nous pouvons changer l’économie pour aider les jeunes à trouver un bon travail. Une autre question important est la façon dont nous pouvons utiliser la technologie correctement pour déclencher le changement social. Au Royaume-Uni, la technologie est utilisée pour étayer des systèmes anciens et nécessitant une mise à jour« . Et à Hilary Cottam de conclure que le « Numérique se doit d’être la colonne vertébrale et le noyau d’une nouvelle façon de résoudre les problèmes sociaux« .

“I call myself an accidental designer, because I did accidentally stumble upon the power of a visual way of working and how really important that is for honest conversations and discovering a new way forward.” British social entrepreneur Hilary Cottam has a background in anthropology and history, and found her way into design by a stroke of fake and genius. She works with a small team of designer thinkers in London, working on projects that aim to reinvent systems and put individuals before institutions. “Hope for social change is built on relationships, I think it is only through coming together that we can solve the big problems,” says Cottam. The process of innovation for Cottam and her team is intense. They spend at least three months fully immersed with the people they are designing for and trying to truly get the bottom of what the problem is. “Generally the problems that I am presented with are not the cause of the problem, they are the symptoms of the problem. The first part is uncovering really what the problem is,” explains Cottam. “What is the real issue, it’s rarely what you think it is.” One of the projects Cottam has been working on recently is how to deal with unemployment in the UK. “In Britain you have this expression ‘shit jobs’, because even if you can find work it’s poorly paid, it’s very difficult to learn on the job and move up the skills curve. I am really interested in how we can change the economy to help young people find good work.” Another issue is how we can use technology properly to trigger social change. In the UK technology is used to prop up systems that are old and need updating.  risoners are tagged instead of educated; the elderly are given monitors that bleep when they fall over but do not address the lonely or isolated living conditions that might lead to a fall going unnoticed. “Digital is going to be absolutely the spine and the core to a new way of solving social problems.”




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